Nouveau variant: les voyageurs pris dans une zone grise
![Valérie Desgagné, propriétaire de Voyage Vasco Ste-Catherine.](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F63730244_394927354d1e2f-732a-47ea-a78c-1586e5533880_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
![Photo portrait de Julien McEvoy](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F013887c01b74f-967e-4e88-82bf-53db85838a68_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Julien McEvoy
Avec les mesures sanitaires qui font leur réapparition à l’aéroport, comme celle du test obligatoire à l’arrivée, les lignes téléphoniques de certaines agences de voyages sont prises d’assaut par de nombreux voyageurs stressés.
• À lire aussi: Variant Omicron: retour au pays difficile pour un couple en voyage en Égypte
• À lire aussi: Des tests d’autodépistage COVID-19 pour les Québécois d’ici Noël
• À lire aussi: COVID-19: Omicron détecté dans un nombre croissant de pays, craintes du FMI pour la croissance
« Je n’ai pas eu d’annulations à date, sauf que j’ai eu des centaines d’appels et que personne ne réserve de voyage », explique Valérie Desgagné, de Voyage Vasco Ste-Catherine.
Elle qui revient à peine du Mexique dit même que « les filles de l’agence m’appelaient en pleurant cette semaine » en raison du volume d’appels et du stress de la clientèle.
Patience
Comme les annonces « ne sont pas claires et qu’il y a des zones grises », la directive est de dire aux clients d’être patients.
Les clients « attendent de voir s’ils vont annuler », mais, au moins, la grande majorité ont des assurances annulation jusqu’à 24 heures avant le départ.
« Ce n’est pas un moment le fun, on rame à contre-courant, on a hâte que ce soit plus clair », dit Valérie Desgagné.
À Montréal, la gérante de Voyages Paradis, qui vend beaucoup de voyages dans le Sud à ce temps-ci de l’année, constate qu’il y a plus d’annulations.
« Ça va mal à shop, on a eu quelques personnes qui ne veulent plus partir », lance Karine Cuillerier.
Elle ajoute que « les gens sont vraiment stressés, ils nous appellent, car ils doivent faire un test ».
Partir quand même
Si quelques-uns sont « refroidis » par l’incertitude liée au variant Omicron et annulent leur voyage, « la plupart des gens sont encore confiants et veulent partir quand même, surtout ceux qui sont vaccinés ».
Pour l’instant, rappelle Mme Cuillerier, quand on revient au pays, « on fait un test, on passe un 24-48 heures à la maison, et voilà, si on est négatif, on peut reprendre nos vies ».