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L'article provient de TVA Sports
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Bosses aux Jeux de Pékin: l’élève a dépassé le maître

Médaillé d’or, le Suédois Walter Wallberg (au centre) a partagé le podium avec Mikaël Kingsbury (à gauche) et le Japonais Ikuma Horishima (à droite).
Médaillé d’or, le Suédois Walter Wallberg (au centre) a partagé le podium avec Mikaël Kingsbury (à gauche) et le Japonais Ikuma Horishima (à droite). Photo AFP
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-02-06T00:51:25Z
2022-02-06T01:17:48Z
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Walter Wallberg a confié, après sa victoire historique et un appel de la première ministre de la Suède Magdalena Andersson, que Mikaël Kingsbury l’avait inspiré dans son parcours sportif.

« Mikaël a toujours été un modèle et un athlète qui m’a inspiré, a mentionné Wallberg lors d’un point de presse réunissant les trois médaillés. C’est mon idole. Je me souviens à 14 ou 15 ans quand il était venu en Suède pour nous coacher. Je lui posais des questions et je lui demandais des conseils. »

Kingsbury se souvient très bien de ces moments passés en Suède pour aider le développement des jeunes bosseurs scandinaves. « Walter est un bon gars issu d’une bonne famille. C’est un gars qui travaille fort. C’est une bête d’entraînement. Il a bien géré la situation de partir le dernier. Il a été un des meilleurs toute la semaine sur une piste qui lui convient bien et je ne suis pas surpris de sa victoire. »

Kingsbury trace un parallèle avec la situation qu’il a vécue en 2014 à Sotchi à ses premiers Jeux olympiques. « À mes premiers Jeux, je me suis retrouvé sur le podium avec Alexandre Bilodeau, un gars que j’avais regardé en grandissant. La roue tourne. »

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Retour en force

Absent l’an dernier en raison d’une déchirure au ligament croisé antérieur, Wallberg a repris le collier cette année sans trop savoir ce qui l’attendait. Il a très bien rivalisé, ayant des podiums à chacune des quatre dernières étapes de la Coupe du monde. Il a notamment remporté l’argent à deux reprises à Tremblant, en janvier.

« Je me suis battu toute la saison pour remporter une victoire, et disons que le timing de gagner aux Olympiques est très bon. Je vis des émotions incroyables d’être champion olympique. Mikaël a fait une très bonne descente et je savais que je devais réussir quelque chose de spécial pour gagner. J’y suis allé pour l’or en tentant d’aller le plus vite possible. »

« Après avoir franchi la ligne d’arrivée, je n’étais pas certain d’avoir gagné, poursuit le bosseur de 21 ans. J’étais super content quand j’ai vu ma note. »

Célébrations en vue

Wallberg entend bien célébrer sa victoire en grande pompe à son retour à la maison. « La première ministre m’a félicité, m’a dit qu’elle avait été impressionnée de la manière dont j’avais skié et m’a mentionné les façons dont nous pourrions célébrer ma victoire. Maintenant que les restrictions sanitaires sont levées en Suède, ça va être des célébrations spéciales. »

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