Léane Labrèche-Dor explique pourquoi pendant longtemps, elle ne voulait pas travailler avec son père
Victor-Léon Cardinal
C’est avec fierté que Léane Labrèche-Dor endosse cet hiver le rôle d'ambassadrice de la compétition de gymnastique artistique féminine l'International Gymnix. La comédienne nous parle de cet événement sportif d'envergure internationale et se confie sur ses nombreux projets.
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Bien qu’elle n’ait jamais elle-même participé à l’International Gymnix, Léane Labrèche-Dor considère comme un grand honneur le fait de figurer cette année parmi les ambassadrices de l’événement, aux côtés de l’actrice Sophie Nélisse et de l’animatrice Anaïs Favron. «On me l’a demandé, car j’ai fait de la gymnastique longtemps durant ma jeunesse, mais je ne me suis jamais rendue à un niveau très élevé de compétition. Cette discipline qui défie les lois de la gravité me fascine! Ces athlètes vont au-delà de tout ce qu’on pense possible de faire avec notre corps. Les gymnastes, je les trouve belles, bonnes et très fortes.»
La comédienne compte d’ailleurs assister à différentes compétitions de cet événement, qui se tiendra du 7 au 10 mars au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal. «C’est certain que je vais aller y faire un tour avec mon chum (Mickaël Gouin) et notre fils, Milo. J’ai envie qu’ils voient de quoi sont capables ces gymnastes de haut niveau.» À noter que, dans le cadre de l’International Gymnix, plus de 1200 gymnastes venant de 11 pays prendront part à l’une des plus importantes compétitions de gymnastique en Amérique du Nord.
Des missions audacieuses
À la télévision, Léane Labrèche-Dor vous invite à la suivre, les jeudis à 22 h, à Télé-Québec, dans L’émission possible, qu’elle coanime avec Meeker Guerrier et Fred Bastien. Dans cette nouveauté, la jeune femme n’hésite pas à relever des défis audacieux visant à répondre à des questions d’intérêt public et à décrypter des enjeux sociaux. «Au départ, l’idée de cette émission vient de Fred Bastien et de la productrice Ada Kraszczynski, une bonne amie à lui. Ils m’ont contactée parce qu’ils trouvaient que ce concept se mariait bien avec moi. Je précise que les sujets de mes topos sont développés en fonction de ce qui m’intéresse ou me turlupine dans la société. Pour moi, cette émission est une belle occasion d’apprendre plein d’affaires, tout en affinant ma pensée et ma manière de communiquer. De plus, l’information, les nouvelles et l’actualité ont toujours été des domaines que j’avais envie d’explorer.»
C’est ainsi que la comédienne se retrouve à vivre des situations hors de l’ordinaire, qui font réfléchir. «Par exemple, j’ai récemment testé une combinaison spéciale qui me donnait l’impression que mon corps avait 80 ans. L’idée de ce test était de voir si la ville de Montréal est bien adaptée aux personnes âgées. Dans un autre épisode, j’ai eu l’occasion de remplacer un agriculteur pendant une journée. Cette expérience m’a vraiment beaucoup touchée. Pour l’instant, je ne peux pas trop en révéler sur ce qui s’en vient. Notre objectif à Fred, Meeker et moi est de proposer une émission à la fois journalistique et ludique, qui a le potentiel de rejoindre un jeune public. Nous voulons ainsi informer de manière divertissante.»
Une belle chimie avec son père
Par ailleurs, Léane Labrèche-Dor se réjouit de faire partie des chroniqueuses occasionnelles de l’émission Je viens vers toi, pilotée par son père, Marc Labrèche, sur les ondes de Noovo. «Je suis chroniqueuse sur ce plateau de manière sporadique depuis l’automne dernier. On devrait me revoir au moins une fois d’ici la fin de la saison. Il y a une belle folie et une belle liberté sur ce plateau. Ce n’est vraiment pas une corvée d’aller y faire un tour.» La comédienne ne cache toutefois pas avoir longtemps éprouvé certaines réticences à l’idée de se retrouver à la télévision aux côtés de son père. «Pendant longtemps, il était hors de question pour moi de travailler avec mon père. Ma plus grande crainte était d’avoir l’air de profiter du fait que je suis la fille de Marc Labrèche. Avec les années, je crois avoir fait mes preuves en travaillant très fort sur différents projets. Mon père et moi avons naturellement beaucoup de plaisir ensemble. Je pense qu’il y aura toujours des gens qui vont nous critiquer parce qu’on travaille ensemble et d’autres qui seront heureux de nous voir collaborer. De notre côté, nous voulons démontrer que ça peut être beau et simple de travailler en famille.»
Une suite pour Les Labrèshian?
L’an dernier, Léane a tourné dans plusieurs épisodes de la série Les Labrèshian, qui se veut une parodie de la téléréalité américaine Les Kardashian et qui met en vedette les membres du clan Labrèche. Elle espère bien que ce projet, présenté sous forme de segments à Je viens vers toi, connaîtra une suite. «La principale difficulté est de trouver des disponibilités de tournage qui conviennent à tous les membres de la famille. Avec l’auteure, Rafaële Germain, nous avons développé des histoires à n’en plus finir à partir de ce concept. Nous avons beaucoup de matériel en banque. Pour l’instant, le projet est toujours retardé, mais la volonté de le poursuivre est encore là.»
Un film inspiré de J'aime Hydro
Alors que la pièce J’aime Hydro a longtemps été portée sur scène par sa créatrice, la comédienne Christine Beaulieu, Léane Labrèche-Dor s’est vu confier la charge d’écrire un scénario de fiction destiné au cinéma, inspiré de ce théâtre documentaire. «L’histoire de ce film s’inspire des recherches de Christine et de ce qu’elle a vécu, dont le fait qu’elle est partie seule en voiture électrique voir le complexe de La Romaine. Dans mon scénario, on y suit plutôt le personnage d’Alice. Il s’agit d’un beau projet qui parle du Québec, de nos ressources et de la volonté de les respecter et de les comprendre. On y trace en même temps le portrait d’Hydro-Québec, une société d’État qui s’inscrit aussi dans un marché. Pour l’instant, le projet a été déposé dans les institutions, et on doit attendre avant de savoir s’il sera approuvé. Ce processus peut parfois prendre jusqu’à trois ans. En ce qui me concerne, je suis très fière du travail accompli. Quoi qu’il advienne de ce projet, ç’a été très formateur pour moi d’écrire ce scénario.»
Prête pour de beaux rôles
Jonglant ainsi entre la chronique, l’animation et l’écriture, Léane Labrèche-Dor, qu’on a pu voir l’an dernier au cinéma tenir le premier rôle du film Les hommes de ma mère, d’Anik Jean, souligne toutefois ne pas avoir de projets à nous annoncer comme comédienne. «Je n’ai pas de rôles à venir à la télévision. J’invite d’ailleurs les gens à m’appeler. J’ai toutefois des projets du côté du théâtre, mais je ne peux encore rien révéler à ce sujet, car j’attends le dévoilement des programmations.»
Le bonheur en famille
Sur le plan personnel, Léane Labrèche-Dor file le parfait bonheur à la maison aux côtés de son chum, le comédien Mickaël Gouin, et de leur petit Milo, qui aura trois ans en avril. «Être mère est la chose que j’aime le plus au monde. Le désir d’avoir un autre enfant est bien présent. Mais en ce moment, le plus important pour nous, c’est d’être le plus présents possible pour notre fils.» En dehors de son rôle de maman, la comédienne continue de développer différents projets avec son copain. «Mickaël est l’une des personnes qui m’inspirent le plus sur le plan créatif. Nous avons deux projets sur lesquels nous travaillons plus sérieusement en ce moment. Nous sommes très complémentaires. C’est sûr que nous continuerons d’écrire à deux, que ce soit pour nous ou pour d’autres», conclut-elle.
La 30e édition de l’International Gymnix se tiendra du 7 au 10 mars au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal. Pour en savoir plus sur l’événement et vous procurer des billets, visitez internationalgymnix.ca.
