Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

«Laffy devient un homme» - Gallant

Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-05-30T02:52:46Z
Partager

Gerard Gallant a refait confiance à son trio des jeunes lors du sixième match contre les Hurricanes en replaçant Filip Chytil au centre d’Alexis Lafrenière et de Kaapo Kakko.

Si Chytil a mené l’attaque avec deux buts dans un gain de 5 à 2, Lafrenière a aussi suivi la parade. Le premier de classe au repêchage de 2020 a obtenu une passe, il a terminé avec un dossier de +2 et il a généré plusieurs occasions de marquer pour ses compagnons de trio.

Gerard Gallant, qui n’est pas le type d’entraîneur à lancer des fleurs juste pour le plaisir, a parlé d’une belle croissance dans le jeu de son ailier gauche.

«Laffy [Lafrenière] est bon depuis les mois de janvier ou février, a noté Gallant. Il a atteint un autre niveau. Laffy devient un homme. Il obtient aussi de bons résultats. Il se sent bien de la façon qu’il joue et je peux lui faire confiance. J’aime aussi son implication physique. Il a un esprit très compétitif. Il prend les bonnes décisions avec la rondelle. C’est un bon signe pour un jeune joueur.»

Publicité

Plus nerveux

À ses jours comme joueur, Rod Brind’Amour a participé à six reprises à un match numéro sept en séries. Il en est sorti vainqueur cinq fois. Dans la peau d’entraîneur en chef, l’Ontarien n’a jamais expérimenté la douleur d’une défaite en deux tentatives.

Au premier tour des séries, les Hurricanes ont triomphé des Bruins 3 à 2 lors de la septième rencontre. Et en 2019, les «Canes» avaient surpris Alexander Ovechkin et les Capitals en deuxième prolongation avec un gain de 4 à 3 au premier tour des séries à Washington.

«Tu es plus nerveux comme coach, a raconté Brind’Amour lors d’une disponibilité avec les médias au PNC Arena. Comme joueur, tu peux te concentrer uniquement sur toi. Tu fais ta préparation. Comme entraîneur, j’ai besoin de me soucier de 20 joueurs. Je prépare un plan, mais une fois que le match s’ouvre, j’ai moins de contrôle qu’à l’époque où j’étais sur la glace.»

Chahuté par les partisans du Madison Square Garden à chacune de ses présences, Anthony DeAngelo ne sera pas malheureux de rentrer à la maison pour cette rencontre déterminante.

«Tu restes en vie ou tu meurs, a rappelé le défenseur des Hurricanes. Contre les Bruins, j’ai joué pour une première fois un septième match. Je n’avais jamais joué une rencontre sept même dans le junior. Il y a de grandes émotions puisque l’enjeu est grand. Tu as des papillons quand tu rentres à l’aréna. Mais tu as besoin de beaucoup de caractère pour gagner. Nous chercherons à recréer la même expérience que face aux Bruins.»

Publicité
Publicité

Sur le même sujet