Igor Shesterkin: 37 arrêts, deux passes et une punition
Jean-François Chaumont
Artemi Panarin a trouvé les bons mots pour résumer la soirée de son compatriote, Igor Shesterkin.
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« La prochaine étape pour lui, c’est de marquer un but », a dit Panarin avec l’aide d’un interprète russe dans la salle des médias au cinquième étage du Madison Square Garden.
Panarin partageait une table aux côtés de Shesterkin et de Filil Chytil. Si Chytil a marqué deux buts, le grand héros de cette soirée restait celui avec le masque et les jambières.
Shesterkin a connu une soirée assez rare pour un gardien avec 37 arrêts, deux passes et une punition.
« C’était un match important, a mentionné le Moscovite de 26 ans également avec l’aide du traducteur. Nous avions besoin de gagner. Pour mes deux passes, je dirais que le mérite revient à mes coéquipiers. Pour la punition, c’était ma faute. Je voulais me retrouver derrière le filet, mais j’ai fini par pousser leur attaquant (Seth Jarvis). S’il était plus gros, j’aurais probablement été celui qui aurait fini sur le dos. »
La bonne lecture
Shesterkin a réalisé une multitude de gros arrêts dans ce gain de 5 à 2. Mais ses deux arrêts contre Sebastian Aho, sur une échappée, et Teuvo Teravainen en première période ont changé l’allure de cette rencontre.
« J’ai réussi à prédire sa feinte, a précisé le numéro 31 des Rangers. J’ai gagné en confiance après ça. Notre but sur la relance m’a énormément motivé. Après ça, j’ai juste fait mon travail. »
À deux heures de ce sixième match, Gerard Gallant avait recyclé un bon vieux cliché.
« Tu joues ton meilleur match ou tu rentres à la maison », avait dit l’entraîneur en chef des « Blue Shirts ».
Les Rangers n’ont pas joué une rencontre parfaite, mais Shesterkin était assurément au sommet de son art.
« C’est lui, ça ne me surprend pas, a souligné Gallant. Il joue son meilleur hockey quand l’enjeu est grand. Il a aussi un don pour sortir les gros arrêts sur des échappées en première période. Il me rend un peu nerveux, mais il trouve des façons de réparer nos erreurs. Il a donné de la confiance à notre équipe. »
Un retour inattendu
Il y a toujours des retours miraculeux en séries. Blessé depuis le premier match du premier tour des séries contre les Penguins de Pittsburgh, probablement à une cheville, Barclay Goodrow a renoué avec la compétition pour cette rencontre cruciale.
« Vous pensiez probablement que je mentais quand je disais que je ne m’attendais pas à le revoir, a noté Gallant. Mais j’ai reçu un appel des médecins samedi pour me dire qu’il était prêt. C’était gros pour nous de le revoir, on parle d’un gars qui a gagné la Coupe Stanley deux fois avec le Lightning. »
Point de presse de Gerard Gallant: