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Explosion du prix du cacao: des cocos de Pâques qui coûteront très cher

Un chocolatier avertit les consommateurs québécois qui souhaitent faire plaisir aux enfants de leur entourage

Les chocolats de Pâques coûteront beaucoup plus cher cette année, selon un chocolatier.
Les chocolats de Pâques coûteront beaucoup plus cher cette année, selon un chocolatier. Photo Adobe Stock
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

3 avril à 8h40
3 avril à 22h06
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Les parents et les grands-parents pourraient faire un saut lorsqu’ils voudront acheter du chocolat aux enfants pour Pâques en raison de l’explosion du prix du cacao à l’international.

• À lire aussi: Le prix du cacao atteint un nouveau record

«Ça frappe fort. Ça fait un an que nous sommes obligés de gérer ce phénomène-là, a mentionné Dany Marquis, chocolatier et propriétaire de Bassan Chocolat, à l’émission de Mario Dumont.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Et les gens vont s’en rendre compte avec les achats de Pâques qui s’en viennent.»

Le prix du cacao a presque quintuplé au cours de la dernière année, selon M. Marquis. Il faut dire qu’il se situait entre 2,50$ et 3$ américains le kilo depuis presque 50 ans.

«Le prix actuel est de 9$ le kilo, mais il a grimpé jusqu’à 12$ le kilo, a expliqué M. Marquis. Ce que vous allez retrouver dans les chocolateries pour Pâques, ce sont les chocolats qui ont été fabriqués alors que le prix du cacao était à 12$.

«Il ne faut pas oublier le taux de change qui est très élevé. C’est une série de combinaisons qui font que le chocolat est très cher.»

Une explosion qui est attendue par les acteurs du domaine chocolatier et qui est liée notamment aux changements climatiques.

«Les changements de température ont eu des effets drastiques sur les récoltes et le problème majeur, c’est qu’il n’y a pas eu d’investissement majeur dans la chaîne cacao depuis 50 ans, a précisé Dany Marquis.

«Il y a également moins de relève. Certaines fermes ont eu une grosse perte de rendement et cela a créé une rareté qui est difficile à combler sur les marchés. Beaucoup de producteurs ont fermé leurs portes au Brésil.»

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