Justin Trudeau n’a plus confiance en Hockey Canada
Agence QMI
Le président de Hockey Canada Scott Smith a peut-être obtenu un vote de confiance du conseil d’administration de la fédération plus tôt cette semaine, mais il n’a pas obtenu celle du premier ministre Justin Trudeau.
Le politicien estime que Hockey Canada a simplement perdu la confiance des gens du pays en raison de sa gestion entourant les allégations d’inconduite sexuelle.
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«En tant que politicien, mais surtout en tant que parent, je sais à quel point les organisations qui sont là pour offrir des activités, de l’apprentissage, l’esprit d’équipe et de communauté et de l’inspiration à tellement de nos jeunes à travers le pays doivent avoir la confiance des Canadiens et des parents sur la culture qu’ils sont en train de partager avec nos jeunes, a déclaré M. Trudeau à Ottawa. C’est très clair que depuis plusieurs mois, le gouvernement et les Canadiens n’ont plus confiance en la direction de Hockey Canada.»
«Plus ça leur prend du temps pour comprendre ce fait qui me semble assez évident, plus ça va continuer d’aller mal pour eux et plus il y aura des questions pointues sur pourquoi ils ne comprennent pas à quel point ça prend des vrais changements.»
La ministre du Sport, Pascale St-Onge, a également réitéré sa volonté de voir du changement au sein de la fédération.
«Comme le premier ministre l'a indiqué, le gouvernement et les Canadiens n’ont plus confiance en la direction de Hockey Canada, a-t-elle réagi par courriel. L'organisation doit faire de la place à un nouveau leadership qui pourra rétablir la confiance, abolir la culture du silence et enrayer les violences sexuelles.»
Hockey Canada est dans l’eau chaude depuis qu’un présumé viol collectif commis par les joueurs d’Équipe Canada junior en 2018 a fait surface dans les médias. La fédération avait alors utilisé un fonds d’urgence pour acheter le silence de la victime.
Depuis, une autre histoire d’inconduite sexuelle, survenue cette fois en 2003, a été dévoilée au grand jour. Le président du conseil d’administration, Michael Brind’Amour, a depuis démissionné.
