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L'article provient de TVA Sports
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«Je ne m'attendais pas à ça» - Evans

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2021-10-04T21:15:29Z
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Jake Evans doit aimer le chiffre 3. À quelques jours de la fin du camp, l’Ontarien de 25 ans détient une bonne longueur d’avance pour occuper le rôle de troisième joueur de centre derrière Nick Suzuki et Christian Dvorak.

Mais il n’y a pas juste sa position sur l’échiquier du Canadien qui importe. Evans a reçu un vote de confiance important, dimanche, de la part de Marc Bergevin en paraphant une prolongation de contrat de trois ans et de 5,1 millions $ (1,7 million $ en moyenne par année).  

«Je ne m’attendais pas réellement à cela, a dit Evans, lundi. J’ai appris la semaine dernière qu’il y avait des négociations. C’était une décision facile pour moi. J’aime la ville, les partisans et mes coéquipiers. Il y a une énergie spéciale au sein de cette équipe. Pour moi, ça représente également un soulagement. Je sais que je resterai ici pour encore plusieurs saisons.»

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Sur le plan contractuel, Evans gagnera 800 000 $ cette saison. Il jouera pour la première fois de sa carrière avec un contrat garanti de la Ligue nationale (LNH). Pour les trois prochaines saisons, il touchera un salaire plus considérable à 1,7 million $, mais assez abordable pour un joueur de centre qui devrait patiner au sein de l’un des deux derniers trios.

«La semaine dernière, j’avais encore comme mentalité que j’étais pour parier sur moi cette saison, a expliqué le numéro 71. Mais quand l’offre est tombée, je n’ai pas hésité. On parle de beaucoup d’argent. Je n’aurais pas prédit un tel scénario il y a quelques années.»

Au-delà de l’argent, il y a la durée de l’entente. Ralenti par des commotions cérébrales au cours des dernières années, il s’achète une sécurité financière à long terme.

Choix de septième tour (207e) du Tricolore en 2014, Evans a joué quatre ans pour les Fighting Irish de Notre Dame avant de faire le saut chez les professionnels avec le Rocket de Laval en 2018-2019.

Avec Armia et Gallagher  

À la veille d’un cinquième match préparatoire contre les Maple Leafs à Toronto, Evans se retrouvait dans la chaise du troisième pivot aux côtés de Joel Armia et de Brendan Gallagher. S’il devait rester à cette place pour l’ouverture de la saison le 13 octobre à Toronto, il aurait deux bons ailiers pour élever son jeu à un autre niveau.

Depuis le début du camp, Evans n’a pas caché son désir de contribuer davantage offensivement.

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«Je garderai la même approche pour cette année, a prévenu Evans. Je ne crois pas que j’ai prouvé assez de choses jusqu’à présent dans la LNH. Je suis heureux de mon jeu, mais je peux encore m’améliorer. Je veux m’établir comme un centre solide dans ce circuit.»

«J’aimerais jouer de plus grosses minutes cette saison, a-t-il continué. Mais j’ai encore bien des choses à prouver. Quand la saison s’ouvrira, j’aurai en tête de démontrer que je mérite cette place et ce contrat.»

Encore plus  

Le nom de Phillip Danault revient souvent dans les discussions avec Dominique Ducharme. L’entraîneur-chef du CH trace un parallèle avec l’ancien numéro 24 en identifiant Evans comme un joueur de centre sous-estimé à ses premiers pas dans la LNH.

«Je ne crois pas qu’il se sentira plus confortable avec cette nouvelle entente, a dit Ducharme. Au contraire, je considère qu’il s’en servira comme une motivation. Il gagnera aussi en confiance avec des ailiers comme Armia et Gallagher. Jake peut passer sous le radar. Ce n’est pas que les gens ne remarquent pas son talent. Il a bien joué la saison dernière et lors des séries. Mais je crois qu’il pourrait en faire encore plus cette année.»

Sur le strict plan offensif, Evans a récolté seulement 13 points (3 buts, 10 aides) en 47 matchs l’an dernier.

Caufield de retour  

Incommodé par une blessure à une épaule, Cole Caufield a renoué avec ses coéquipiers à l’entraînement. L’ailier droit a regagné sa place aux côtés de Nick Suzuki et de Tyler Toffoli.

«Je me sens bien, a répliqué Caufield. J’ai entendu la blague de Dominique à mon sujet la semaine dernière quand il se demandait si j’étais un médecin. J’ai trouvé ça drôle. Ça lui a pris deux ans avant de le découvrir!»

Toujours en lutte pour l’un des derniers postes à l’attaque, Ryan Poehling obtiendra une autre audition au centre contre les Leafs. Il en sera à un troisième match d’affilée à ce camp.

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