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«J'ai choisi le 2e meilleur métier du monde»

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TVA Sports

2023-02-02T20:09:38Z
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Lorsqu’on pense au hockey féminin, Caroline Ouellette est l’un des noms qui viennent immédiatement en tête.  

C’est donc tout naturel qu’elle participe au balado de TVA Sports «Femme d’Hockey» à l’occasion du 73e épisode, disponible depuis jeudi. Découvrez cette femme passionnée dans la vidéo ci-dessus. Ou écoutez l'épisode de la semaine ici:

Caroline a dû, dès son plus jeune âge, savoir faire sa place dans un univers sportif exclusivement masculin. En commençant par tenir tête à son père, du haut de ses sept ans, pour pouvoir jouer au hockey. Son idée était faite, elle allait jouer pour les Canadiens et rien ne la ferait changer d’idée! 

«J’adore le hockey d’aussi loin que je me souviens, raconte-t-elle. J’ai tout de suite développé une passion pour le sport. Au primaire, je jouais au hockey dans la rue dans le quartier Rosemont à Montréal. Évidemment, c’étaient tous des garçons. Vers l’âge de sept ans, j’ai commencé à jouer au baseball dans une équipe de garçons. Mes coéquipiers jouaient au hockey l’hiver. J’ai demandé à répétition à mon père de jouer. Il a dit non pendant deux ans. C’est finalement ma mère qui m’a amené au magasin de sport pour m’acheter ma première paire de patins de hockey. Jusque-là, j’avais encore des patins blancs, mais on avait enlevé les pics au bout pour prétendre que c’étaient des patins de hockey.»

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Entre hockey et ringuette, le choix a été facile.

«À l’époque, mon père m’avait amené voir un match de ringuette. J’ai su tout de suite que ce n’était pas ça que je voulais faire : je voulais jouer pour les Canadiens. Il a finalement lâché prise. J’ai commencé en milieu de saison pour le Comité des jeunes de Rosemont. Le président de l’époque avait accepté de me prendre dans une équipe atome C. Je pense qu’on a gagné juste deux matchs cette saison-là, mais ce n’était pas grave, j’étais si heureuse de pouvoir finalement jouer au hockey.» 

Son talent était indéniable, si bien qu’elle a été sélectionnée par l’équipe du Québec pour participer aux Jeux du Canada en 1995. Elle a ensuite connu une glorieuse carrière dans les rangs universitaires, internationaux et professionnels.

Partout où elle est passée, Ouellette a accumulé les exploits. Elle est d’ailleurs l’une des trois seules membres du «Triple gold club», réservé aux joueuses ayant remporté à la fois la Coupe Clarkson, une médaille d’or olympique et le Championnat mondial.

Son impressionnant palmarès comprend quatre médailles d’or olympiques, ainsi que six médailles d’or et autant d’argent au Championnat du monde. Elle sera même intronisée au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace plus tard en 2023. 

«Ça me donne toujours des frissons» 

Ces accomplissements ont été pleinement mérités et travaillés. On peut s’attendre à autant de succès dans sa carrière d'entraîneuse qui a déjà très bien commencé. Elle en retire beaucoup de satisfaction, presque autant que durant sa carrière comme joueuse. 

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«C’est une chose d’être bonne au hockey, c’est une autre chose de savoir l’enseigner. J’ai choisi selon moi le deuxième meilleur métier après celui de joueuse : celui de coacher. Avec l’équipe de l’Université Concordia, on a remporté le championnat du RSEQ et le premier Championnat national depuis 1999, qui est un trophée extrêmement difficile à gagner.

«Je suis maintenant capable de vibrer à travers les succès de mes athlètes. Il n’y a rien comme les émotions qu’on ressent quand on est sur la glace pour un gros but. Je m’ennuie de ces émotions-là, mais quand je vois mes filles célébrer de la même façon, ça me donne toujours des frissons.»

Caroline redoutait le moment d’accrocher ses patins. La naissance de sa première fille a été le déclic. 

«J’ai appris que j’étais enceinte quelques semaines seulement avant la Coupe Clarkson de 2017. C’est devenu une motivation encore plus grande pour la gagner. Après mon accouchement, j’ai terminé la saison avec les Canadiennes de Montréal. Ça m’a permis de quitter mon sport doucement. En ayant ma fille Liv, j’ai réalisé que je ne voulais plus vraiment jouer au hockey, avec les pratiques tard le soir et les matchs sur la route. Je voulais rester à la maison avec elle. 

«Honnêtement, je craignais beaucoup le moment où j’allais quitter mon sport, j’ai tellement adoré jouer. J’adorais tout ce qu’il y avait autour de la carrière de hockeyeuse.» 

En plus d’élever ses deux enfants et de diriger l’équipe de l’Université Concordia, elle est aujourd’hui l'un des visages importants pour le développement du hockey féminin grâce à ses multiples implications, dont Célébration hockey féminin Caroline Ouellette et La Première Présence hockey féminin.

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SOMMAIRE DU BALADO : 

On parle hockey (01:37)
Retour sur certains moments reliés au hockey :

  • Comment le hockey est-il entré dans ta vie? 
  • Peux-tu nous parler du Championnat du monde de 2004 alors que tu faisais partie de l’équipe de roller-hockey?
  • Tu as fait une technique policière au Québec, tu as gradué en criminologie et études féministes aux États-Unis. Est-ce que tu penses continuer dans cette voie? 
  • Toi et Julie Chu, ta conjointe, avez deux filles. Est-ce que vous allez les inciter à jouer au hockey? 
  • Être mère est un enjeu pour les athlètes. Comment vois-tu la maternité? 

Tirs de barrage (16:56)
Segment dans lequel Isabelle pose plusieurs questions à son invitée :

  • Matin ou soir?
  • Espace ou océan?
  • Ailes BBQ 911 ou poivre et sel marin? 
  • Changer le passé ou voir le futur?
  • Jouer ou entraîner au hockey? 
  • Suzuki ou Caufield? 

Place aux femmes (19:27)
Soulevons les enjeux et la place des femmes dans le sport :

  • Peux-tu nous parler de ta mission de rendre le hockey accessible aux femmes avec tes camps et célébrations? 

La passe sur la palette (25:24)

  • Quel a été le moment, la personne ou l’organisation qui a fait une différence dans ta carrière ou dans ta vie?
  • À quelle personne ou à quel organisme ferais-tu une «passe sur la palette» aujourd’hui?

Échos de vestiaires (29:34)

  • As-tu une anecdote à nous raconter, un moment inédit que tu voudrais nous partager?

Découvrez ici tous les autres épisodes. 

Le balado «Femme d’Hockey» est présenté par IGA.

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