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L'article provient de TVA Sports
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Caroline Ouellette: de l’atome C au Temple de la renommée

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Mylène Richard

2022-12-23T15:50:58Z
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Quand la petite Caroline Ouellette a commencé à jouer au hockey, son équipe atome C n’avait gagné que deux matchs durant la saison. Rien qui ne laissait présager qu’un jour, elle serait intronisée au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace.

C’est pourtant ce que le président de l’IIHF, Luc Tardif, lui a annoncé lors d’un appel téléphonique inattendu.

«Jamais mes entraîneurs n’ont été négatifs ou nous ont fait sentir mal ou ont crié après les arbitres ou après nous, relate Ouellette, comme elle se plaît à le raconter aux joueuses qui participent à son tournoi. Jamais on n’a senti qu’on était un échec. On s’en foutait de perdre, on avait du plaisir, on jouait au hockey, on pratiquait. Je me suis améliorée cette année-là.»

«Maintenant, ç’a beaucoup changé. Il y a beaucoup de succès rattaché à la victoire, regrette-t-elle. Mais les jeunes veulent avoir du plaisir. Leur succès est plutôt relié à être libre et à être des "kids".»

Surprise

La surprise a été immense lorsque la quadruple championne olympique, qui a également remporté l’or six fois en 12 championnats du monde, a appris qu’elle fera son entrée au Panthéon de l’IIHF l’an prochain en compagnie notamment de l’ancien gardien du Canadien Cristobal Huet, de Brian Leetch et de Henrik Zetterberg.

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«C’est quelque chose de vraiment touchant, mentionne la femme de 43 ans. Quand j’ai commencé à jouer, je ne pensais pas à ces reconnaissances-là. Tu tripes parce que tu as la chance de faire le sport que tu aimes le plus au monde. J’ai tellement aimé ça que si je pouvais, je jouerais encore!»

Reconnaissante

Pas difficile de s’imaginer que le hockey occupe une place importante dans la vie de celle qui a disputé 205 matchs dans l’uniforme de l’unifolié, récoltant au passage 84 buts et 150 aides pour 234 points, ce qui la classe parmi les meilleures de l’histoire.

«Je suis vraiment reconnaissante de pouvoir en faire ma carrière, même si j’ai fait des études en techniques policières. C’est valorisant d’être dans le hockey. Chaque fois que mon cadran sonne, je n’ai pas l’impression de me lever pour aller travailler, mais plutôt d’aller coacher un jeu.»

«J’ai adoré chaque saison, chaque moment au sein de l’équipe canadienne. Il n’y a rien d’autre dans le monde que j’aurais préféré faire. Mes plus beaux moments sont liés au hockey. [...] Je repense à toutes les coéquipières et les entraîneurs qui m’ont aidée à avoir cette carrière et je suis très reconnaissante», soutient humblement Ouellette.

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