Guy Jodoin dévoile quelques détails sur la 14e saison du Tricheur

Nouvelle maison de production, décor renouvelé, jeux inédits et technologie mise de l’avant: un vent de fraîcheur souffle sur le jeu-questionnaire Le Tricheur, mais on aura toujours autant de plaisir à deviner quel participant a les réponses. Avec un enthousiasme contagieux, l’animateur, Guy Jodoin, nous dévoile quelques détails sur cette 14e saison.

Guy, tu tournes la 14e saison du Tricheur! Il y a plusieurs nouveautés cette année, à commencer par une nouvelle maison de production...

Quand Groupe TVA a annoncé, l’automne dernier, qu’il cessait la production à l’interne, j’ai envisagé la possibilité de conclure mon aventure avec Le Tricheur à la fin de la 13e saison. Je me suis ravisé lorsque j’ai appris que six maisons de production avaient soumis leur candidature pour reprendre l’émission.

As-tu été impliqué dans le choix de la maison de production?

Bien sûr! Le processus de sélection s’est effectué de façon anonyme. Il faut comprendre qu’après toutes ces années, je connais personnellement plusieurs producteurs et je ne voulais pas que ma décision soit teintée par mon amitié avec ces gens-là. Les maisons de production qui ont soumis leur candidature étaient simplement représentées par une lettre, sans aucune référence à l’identité des gens concernés.

Pourquoi la proposition de Productions Déferlantes t’a-t-elle particulièrement séduit?

Parce qu’elle était différente et amenait le jeu-questionnaire à un «niveau 3.0». Par exemple, les producteurs proposaient d’enregistrer des sketchs — pour présenter certains jeux — dans l’un des studios MELS, à Montréal, qui offre des décors virtuels. Je dois avouer que cette idée m’a beaucoup plu, parce que je voyais que les possibilités étaient infinies!

Que veux-tu dire?

J’ai tourné la moitié des sketchs jusqu’à présent, je peux donc vous en parler. Habituellement, lorsqu’on ajoute un décor par ordinateur, les comédiens tournent devant un écran vert, mais dans ce studio à la fine pointe de la technologie, on voit immédiatement le décor virtuel. Pour les sketchs du Tricheur, nous avons quatre univers jusqu’à présent: un monde médiéval, le pôle Nord, une planète extraterrestre et une voiture qui roule. 

Ce doit être assez spécial de tourner dans un tel décor! 

Oui, vraiment! Je suis dans le domaine artistique depuis 35 ans et je n’avais jamais travaillé avec cette technologie. Dans chaque décor, je campe différents personnages et je m’amuse beaucoup. C’est assurément un bel ajout au jeu-questionnaire.

Peux-tu nous donner un autre exemple d’un changement que Productions Déferlantes a proposé?

Bien sûr! On a droit à une version 3.0 du petit diable, notre mascotte depuis les débuts. Il ressemble maintenant à un personnage qu’on pourrait voir dans un film de Monster inc. Et, grande nouveauté le concernant: il parle! Il peut donc venir mettre le bordel de temps en temps, comme tout bon petit diable. (rires)

Que pourrait-il faire pour mêler les cartes?

Toutes sortes de choses. Il pourrait, par exemple, débarquer sur le plateau et dire aux cinq participants qu’il n’y a pas un, mais bien quatre tricheurs parmi eux. Ces modifications sont agréables, non seulement pour le public, mais aussi pour les joueurs. Certains artistes sont venus jusqu’à 14 fois au Tricheur; ils se sentent en terrain connu sur le plateau. Cette saison, nous allons les déstabiliser un peu! (rires)

C’est le fun pour toi aussi!

Oh, oui! L’autre jour, je préparais mes questions et j’avais des papillons dans le ventre, car j’avais l’impression d’animer un nouveau quiz. Comme nous en sommes à la 14e saison, tout le monde connaît Le Tricheur. Nous pouvons donc nous permettre de sortir du cadre, de casser les règles du jeu, et c’est hyper agréable.

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