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Culture

Gildor Roy se confie sur sa longue amitié avec Marc Labrèche

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Michèle Lemieux

2022-09-05T12:00:00Z
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À l’adolescence, Gildor Roy et Marc Labrèche étaient inséparables. Déjà à cette époque, le nouvel animateur de La Tour constatait que son ami se distinguait par ses nombreux talents et sa vision singulière de l’existence. Ces belles aptitudes ont servi de nombreuses productions qui ont fait la joie des Québécois au fil du temps.

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Gildor et Marc se sont rencontrés au secondaire. «Nous avons fait nos études ensemble, se souvient Gildor. Il a été mon premier metteur en scène au secondaire. Marc, c’est mon idole! À 11 ans, nous nous promenions dans le métro de Montréal et nous parlions une langue inventée. Inutile de spécifier que nous n’avions pas beaucoup d’amis... (rires) Marc m’amenait aux répétitions de son père, Gaétan. Je me souviens d’avoir assisté à un télé-théâtre à Radio-Canada. J’avais rencontré, entre autres, Albert Millaire, Denise Pelletier et Andrée Lachapelle, rien de moins! Gaétan roulait en Camaro blanche, il portait un manteau de cuir et un foulard. Il était tellement cool! De plus, il incarnait le major Plum Pouding dans l’émission pour enfants du même nom. La vie d’acteur, je l’ai connue grâce à Marc.»      

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Photo : Bernard Brault
Photo : Bernard Brault

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Une originalité sans pareille
Selon Gildor, Marc avait une personnalité bien campée et une originalité remarquable. «Ce que les gens ne savent pas, c’est qu’il avait déjà son côté hors-norme lorsqu’il avait 11 ans! Quand ils se sont mis à capoter en le voyant réaliser ses projets, j’aimais leur rappeler que c’est sa nature. Marc Labrèche, c’est la version québécoise de Robin Williams, le même genre de cerveau. Il a tous les talents: il est acteur, animateur et musicien. Il a appris à jouer de la batterie à l’auditorium du Collège Bourget, dont nous avions les clés. À l’heure du midi, nous allions improviser.»      

Animateur, acteur et humoriste, Marc Labrèche a participé à des émissions mémorables, dont Le club des 100 watts, La petite vie, Le cœur a ses raisons et, plus récemment, Léo. Il a montré ses talents d’acteur au cinéma dans L’assassin jouait du trombone, L’odyssée d’Alice Tremblay et L’âge des ténèbres. À titre d’animateur, il nous a offert des heures de bonheur avec La fin du monde est à 7 heures, Le grand blond avec un show sournois et Cette année-là, qu’il anime encore. Au théâtre, il a
joué dans des pièces inoubliables, notamment la comédie musicale Pied de poule, de Marc Drouin.

Photo : / SRC
Photo : / SRC


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Une grande émission de télé
Parmi toutes les productions auxquelles a participé Marc Labrèche, Gildor cite la pièce Les aiguilles et l’opium, de Robert Lepage, comme étant une de celles qui l’ont le plus marqué. «Par ailleurs, je trouve que La fin du monde est à 7 heures est l’une des plus grandes émissions de télé du Québec, et j’ai eu la chance d’y participer.      

Marc était en avance sur son temps! Malheureusement, je n’ai jamais joué avec lui. Nous avons déjà tourné dans un même film, mais nous n’avions pas de scènes ensemble. Je vais recevoir Marc à La Tour et, en septembre, il me recevra à Cette année-là. Chaque fois que nous nous voyons, nous nous disons qu’il faudrait faire une émission de télé ensemble: être à l’antenne, sans décor, juste pour jaser.» 

Photo : / TQS
Photo : / TQS


Une vision bien à lui
Sur les forces d’acteur et d’animateur de son ami, Gildor ne tarit pas d’éloges. «Il donne l’impression de comprendre quelque chose qui nous échappe, de voir quelque chose que nous ne voyons pas. Il a une vision unique. Je lui ai déjà dit à quel point il avait été important dans mon parcours, mais je pense qu’il ne me croit pas. Lorsque nous avons joué notre dernière pièce ensemble, en cinquième secondaire, nous nous étions mis d’accord pour que son père vienne la voir. S’il pensait que je pouvais devenir comédien, il devait venir me trouver après le spectacle. Sinon, nous n’allions plus en parler. La pièce a été un gros succès! Après la dernière représentation, nous sommes allés au restaurant avec nos familles, chacun à notre table. Gaétan ne venait pas me voir. Je me suis dit: “Ce n’est pas grave, je vais faire autre chose...” Puis, il s’est levé, s’est dirigé vers moi et m’a dit: “J’avais complètement oublié! Je pense que tu es un acteur. Bonne chance!” S’il ne l’avait pas fait, je n’aurais jamais pratiqué ce métier. Je n’ai pas revu Gaétan pendant 20 ans, puis j’ai joué avec lui au théâtre, dans sa dernière pièce. Nous avons salué le public ensemble le soir de la première. Je me souviens de l’avoir regardé droit dans les yeux et d’avoir vu dans son regard qu’il pensait à la même chose que moi...»      

DÈS LE 12 SEPTEMBRE, GILDOR ROY ANIMERA LA TROISIÈME SAISON DE LA TOUR, DIFFUSÉE À TVA DU LUNDI AU JEUDI, À 19 H 30.

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