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Culture

Établi à Paris, PETiTOM parle de ses nouveaux défis

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Patrick Delisle-Crevier

2024-01-12T11:00:00Z
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Quelques minutes avant la grande première médiatique du spectacle, qui avait lieu au Dôme de Paris, PETiTOM s’est entretenu avec nous sur sa nouvelle vie parisienne, son rôle de Molière, qu’il incarne brillamment sur scène, ainsi que sur toute la pression qui vient avec le mandat d’un tel premier rôle. Il s’est également confié sur ses projets à venir, dont celui d’un nouvel album, qui devrait voir le jour quelque part en 2024.  

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PETiTOM, comment ça va?
Je vais très bien. Je travaille fort, alors je n’ai pas le temps de faire autre chose et, sérieusement, je ne pense qu’à ça. Le spectacle et mon rôle de Molière occupent toutes mes pensées. On est encore en mode réadaptation de certaines scènes, alors ça crée du stress et on est parfois dans l’urgence, mais en même temps, j’aime ça parce qu’on dirait que ça alimente mon jeu et que ça me rend meilleur. Donc je m’amuse, surtout que c’est probablement le plus beau projet que j’ai fait dans ma vie, autant émotivement que physiquement.

Qu’est-ce que ce rôle de Molière représente pour toi?
C’est colossal de pouvoir jouer Molière, et c’est un personnage important ici, en France. Quand j’ai su que j’allais le jouer, je me suis plongé dans son œuvre pour en apprendre le plus possible. J’ai alors pu constater l’ampleur du génie qu’il était. Il a été marquant, non seulement dans le milieu de la littérature, mais aussi dans les codes sociaux. J’ai mis les bouchées doubles pour me préparer à jouer ça et j’ai fait tous les sacrifices nécessaires pour être en pleine forme. Je dors plus que d’habitude, je ne sors pas et je ne me consacre qu’au travail. Je veux bien le défendre, ce Molière. Il s’agit de mon premier grand rôle. Au Québec, je faisais partie de la troupe de danseurs dans Footloose, et ensuite, j’ai eu un deuxième rôle dans Mamma Mia. Je me disais qu’un jour j’allais l’avoir, ce premier rôle, mais jamais je n’aurais cru que ce serait à Paris! Une telle chance, ça arrive peu souvent dans une vie. J’ai donc une éthique de travail irréprochable, parce que je sais que c’est une grande responsabilité. Je ne suis pas tout seul comme dans mes projets personnels; il y a une grosse équipe et beaucoup d’argent est investi, alors j’ai une grande pression et je dois livrer. Il y a un peu de stress, mais surtout beaucoup de positif.

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Nathalie Robin
Nathalie Robin

Au départ, tu devais jouer un autre rôle que celui de Molière, n’est-ce pas?
Quand j’ai passé ma première audition, le rôle de Molière avait déjà été donné à quelqu’un, mais on m’a demandé de venir auditionner pour un autre rôle. Étant donné que je suis acrobate, que je chante et que je danse, on a décidé de m’écrire un rôle sur mesure. Mais finalement, celui qui avait décroché le rôle de Molière s’est désisté. J’ai alors à nouveau passé une audition, cette fois pour le rôle de Molière, et je l’ai eu.

À quoi ressemble ta vie parisienne?
Pour l’instant, ça tourne essentiellement autour du travail. Je suis ici depuis le mois de mai. Je suis arrivé tout de suite après le tournage de la série Danse!, qui sera présentée sur Club illico. Je découvre vraiment Paris, et je me découvre une passion pour le théâtre. Je prépare tranquillement l’après-Molière. Je travaille aussi sur de la nouvelle musique. Mais avec le spectacle, c’est si intense que je n’ai pas de place pour autre chose dans ma vie en ce moment.

Nathalie Robin
Nathalie Robin

Est-ce difficile pour toi d’être loin du Québec?
Sérieusement, je n’ai pas le temps de m’ennuyer parce que ça va vite. Je suis dans près de 80 % des scènes du spectacle, donc ça m’occupe beaucoup. Le metteur en scène, Ladislas Chollat, compte sur moi, et je ne veux pas le décevoir, alors je travaille fort. Il me ramène vite à l’ordre, même en répétition, quand je déconne un peu. Je n’ai donc pas le temps de m’ennuyer. Du coup, mon frère a eu un enfant, j’ai pu le voir cet été et ils vont venir me visiter bientôt. Mais je garde contact avec ma famille et mes amis. Plusieurs d’entre eux sont danseurs, donc ils sont éparpillés un peu partout à travers le monde. Pour l’instant, je vis pleinement mon rêve et je sais que je vais retrouver mon monde plus tard.

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As-tu l’intention de revenir au Québec ensuite?
Oui, j’ai vraiment prévu de revenir au Québec après Molière. Mais j’adore Paris donc, pour moi, la vie idéale serait une vie entre les deux villes. Je me suis fait de bons amis ici aussi. Mais c’est certain que mon cœur est au Québec. Quand le spectacle sera terminé, je vais donc rentrer à la maison pour un petit bout. Du moins, c’est dans les plans.

Nathalie Robin
Nathalie Robin

Et ton projet d’album?
Je t’en parle depuis si longtemps, mais sérieusement, ça se concrétise. J’ai de plus en plus de chansons, je pense même en avoir une cinquantaine, et je vais devoir faire des choix. Il y a aussi un album du spectacle de Molière, qui est disponible en ce moment, sur lequel figure une chanson de mon cru qui a pour titre T’aimer est une galère. Le plan pour moi est de me construire un beau répertoire et de partir en tournée mondiale avec de gros spectacles. Je veux faire découvrir qui je suis et éventuellement vivre pleinement de tout ça en tant qu’artiste solo. Je rêve d’une tournée mondiale à la P!nk. J’aimerais aussi explorer le métier d’acteur, car j’aime beaucoup jouer et je rêve d’un beau rôle au cinéma. Mais mon but premier, c’est de sortir mon album et de faire danser le Québec, la France et le monde entier. Je rêve aussi de présenter Molière, le spectacle musical chez nous, au Québec. 

Danse! sera présentée sur Club illico en 2024.

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