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L'article provient de TVA Sports
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Éric Gélinas rêve à Pékin

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2021-12-22T21:46:10Z
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«Dans une vie normale, je n’aurais aucune chance de gagner un poste avec Équipe Canada pour les Jeux olympiques. Ça prenait une situation exceptionnelle pour me donner une chance.»

De chez lui à Rögle en Suède, Éric Gélinas a le sourire dans la voix en parlant de sa possible participation aux Jeux olympiques de 2022. 

À moins de deux mois de la cérémonie d’ouverture du 4 février à Pékin, les dirigeants de l’équipe canadienne devront se tourner vers un plan B pour construire leur formation. Comme c’était le cas à Pyeongchang en Corée du Sud en 2018, l’équipe canadienne devrait miser sur plusieurs hockeyeurs qui roulent leur bosse en Europe.

Gélinas fait partie de ce groupe. À 30 ans, il est de retour en Suède après un passage rapide au sein de l’organisation des Hurricanes de la Caroline lors du dernier camp.

«Je sais que mes agents voulaient entrer en contact avec les dirigeants de l’équipe canadienne pour manifester notre intérêt, a reconnu Gélinas. J’ai vu quelques articles depuis que la rumeur circulait de l’absence des joueurs de la LNH à Pékin. Je voyais que mon nom ressortait plusieurs fois. J’ai manifesté le désir de participer aux Jeux olympiques. J’espère juste qu’ils auront un intérêt pour moi.»

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«Je connais des joueurs qui ont vécu les JO en 2018 et ils ont tous adoré ça. Ce n’était pas l’expérience normale des olympiques, mais ça restait unique.»

Deux rêves 

En 2018, le Canada avait gagné la médaille de bronze avec une équipe qui comptait notamment sur le gardien Kevin Poulin, les défenseurs Marc-André Gragnani et Maxim Noreau et l’ailier Maxim Lapierre. Rene Bourque et Derek Roy étaient aussi de l’aventure.

Gélinas se croisera maintenant les doigts pour suivre un chemin semblable.

«J’aimerais pouvoir dire un jour que je suis un Olympien. Il y a deux rêves en grandissant comme joueur de hockey : gagner la Coupe Stanley et gagner une médaille d’or aux Jeux olympiques.»

«Je n’ai pas gagné la coupe. Si j’ai la chance de représenter le Canada aux Jeux olympiques, j’en serais vraiment fier. Dans un contexte régulier, l’équipe canadienne pour les Jeux olympiques est la plus difficile à percer au monde. Ce n’est pas le talent qui aurait manqué si les gars de la LNH y avaient participé.»

Expérience manquée 

Coéquipier de Moritz Seider, l’excellente recrue des Red Wings de Detroit, l’an dernier à Rögle en Suède, Gélinas avait comme espoir de relancer sa carrière en Amérique du Nord cet automne.

Mais il n’a pas vécu l’expérience qu’il souhaitait. Retranché au camp des Hurricanes, il a joué seulement neuf matchs avec les Wolves de Chicago dans la Ligue américaine.

«Le but pour moi était de revenir dans la LNH et j’ai tout fait pour impressionner les Hurricanes, a expliqué Gélinas. Quand je suis parti du camp en Caroline, Don Waddell (directeur général) et Rod Brind’Amour (entraîneur en chef) ont eu de très bons mots à mon endroit. Ils gardaient seulement sept défenseurs. Ils m’avaient dit qu’ils souhaitaient me rappeler en cas de blessés. 

«À Chicago dans la Ligue américaine, ça n’allait pas aussi bien. Il y a parfois de la politique que tu ne contrôles pas. Je me suis aussi blessé en début de saison et les plans ont changé. Je n’étais pas heureux dans la Ligue américaine. Avant de perdre confiance et de ne plus avoir de plaisir, j’ai choisi de retourner en Suède à Rögle.»

Avant de partir pour l’Europe en 2018-2019, Gélinas a joué 189 matchs dans la LNH avec les Devils du New Jersey et l’Avalanche du Colorado. Il a également porté les couleurs du Rocket de Laval en 2017-2018.

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