Élections fédérales 2025: dixième journée de campagne électorale
Agence QMI
À la veille de l’annonce des tarifs réciproques de Donald Trump, les candidats des principaux partis fédéraux poursuivent leur tournée du pays afin de convaincre les électeurs canadiens de les choisir.
La Loi 96 sur la langue française au Québec a notamment été au cœur des déclarations, notamment en raison de son inscription dans un document américain sur les «barrières commerciales étrangères».
Voici où sont les chefs mardi:
Mark Carney
Le chef du Parti libéral du Canada passe la journée à Winnipeg, au Manitoba.
Ce dernier s'est d'ailleurs engagé à protéger la loi 96, même s'il a partagé son intention de la contester devant la Cour suprême le 28 mars dernier.
«Je suis absolument clair. Jamais la langue française, jamais la culture canadienne, y compris la culture québécoise et jamais la gestion de l'offre seront sur la table», a-t-il plaidé devant la presse mardi.
Après avoir prononcé un discours en avant-midi, il participera à un événement en après-midi, puis à un rassemblement en soirée.
Pierre Poilievre
Le chef du Parti conservateur passe une autre journée dans les Maritimes.
Il a commencé la journée à Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, où il a tenu un point de presse.
M. Poilievre a d'ailleurs accusé son rival Mark Carney d'«aller dans le même sens de Trump» en ce qui a trait au respect de la loi 96 au Québec.
«M. Carney va contester la loi dans les cours. Donc, il va aller dans le même sens que Donald Trump. Moi, je ne vais pas faire ça. Je vais défendre le droit du gouvernement du Québec d'établir ses propres lois en termes de langage», a-t-il dit.
Il se déplacera ensuite à Borden-Carleton, à l’Île-du-Prince-Édouard, où il participera à un rassemblement.
Jagmeet Singh
Le chef du NPD est à Edmonton, en Alberta, mardi.
Il a d’abord tenu un point de presse en avant-midi.
M. Singh a fait part de son inquiétude par rapport à la prise de position du chef libéral autour de la loi 96.
«On a aussi des inquiétudes avec M. Carney qui dit qu'il veut contester la loi 96. Et moi, j'ai dit que c'est une bonne chose. Je suis pour la loi 96 pour défendre la langue française», a-t-il dit.
Il se déplacera ensuite pour participer à un événement en début de soirée.
Yves-François Blanchet
Le chef du Bloc Québécois a commencé sa journée à Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, avant de se diriger vers Rivière-au-Renard où il tiendra un point de presse en début d’après-midi.
Il a fait part de ses inquiétudes par rapport à la volonté de Mark Carney de contester la loi 96 devant les tribunaux.
«La position des libéraux de M. Carney et la position de Donald Trump sur la loi 96, c'est la même. Parce qu'il est comme fou comme fou. Le matin, on va dire ''Oh, il se passe de quoi, là? Il se passe de quoi?''», a-t-il souligné.