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L'article provient de TVA Sports
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Du succès après une décennie de vache maigre

MARTIN ALARIE / JAGENCE QMI
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Agence QMI

2022-05-24T21:32:06Z
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Il y a longtemps que le club-école du Canadien de Montréal, dans la Ligue américaine, n’avait pas eu du succès en séries éliminatoires. À une victoire de passer au prochain tour, le Rocket de Laval est sur le point de réussir un exploit inachevé en plus d’une décennie, atteindre les finales d’association.

La dernière fois que le club affilié au Tricolore avait atteint cette une étape aussi avancée des séries éliminatoires, c’était en 2010 et l’année suivante, alors qu’ils évoluaient à Hamilton et étaient nommés les Bulldogs. Ils s’étaient d’ailleurs inclinés à chaque occasion, mais avaient gagné le championnat la fois précédente, en 2007. 

C’était à une époque où l’organisation avait pu compter sur le passage de quelques joueurs tels que Carey Price, Max Pacioretty, David Desharnais et P.K. Subban au sein de son équipe de développement.

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«C’est très important de développer, mais il faut gagner. Regardez le Lightning de Tampa Bay, tous ces joueurs-là qui gagnent présentement à Tampa Bay, ils ont gagné dans la Ligue américaine, a affirmé l’entraîneur-chef Jean-François Houle, après le deuxième match de la série. C’est là que tout le monde pousse ensemble et ça devient contagieux. C’est très important pour le développement des joueurs, c’est primordial.»

Loin d’être fini 

Même si les hommes de Jean-François Houle ont une avance confortable de 2-0 dans la série, grâce à des victoires convaincantes de 6 à 1 et 3 à 1 à la Place Bell, ils ne comptent pas les Americans de Rochester pour battus.

Ils ont toutefois fait un travail remarquable pour contrer la force de frappe des «Amerks», composé de plusieurs jeunes joueurs talentueux. Arttu Ruotsalainen (12 points) trône au sommet des pointeurs de la Ligue américaine en séries, tandis que JJ Peterka et Peyton Krebs, avec 10 points chacun, partagent le deuxième rang avec deux autres patineurs.

«Nous leur retirons tout le temps et l’espace dont ils ont besoin et quand tu fais ça avec des bons joueurs, ils se frustrent et c’est dur pour eux de générer de l’attaque», avait ajouté Houle.

«On a des gars qui aiment ça le jeu physique dans notre équipe. Je pense qu’on est un petit peu dans leur tête en ce moment, avait dit Brandon Gignac. Ils sont jeunes, ils ont beaucoup de talents offensifs, donc notre style de jeu, c’est de finir nos mises en échec sur eux.»

Le retour de Cayden Primeau 

Si les «Amerks» ont aussi de la difficulté à percer la défensive du Rocket, c’est grâce au brio du gardien Cayden Primeau.

L’homme masqué s’est ressaisi en séries éliminatoires, après une saison régulière plutôt difficile, particulièrement lors de ses rappels dans la Ligue nationale. En six matchs, il possède une excellente moyenne de buts alloués de 1,65 et un taux d’efficacité de ,949.

«[Gardien de but], c’est probablement la position la plus difficile au hockey, avait pour sa part affirmé Louie Belpedio. Tu as d’excellentes séquences, puis de moins bonnes, mais chaque jour il se présente et travaille fort.

«Peu importe ce qui a été dit à son sujet cette année, il a été en mesure de le gérer et là il connaît du succès.»

• Le Rocket aura la chance d’éliminer les Americans mercredi, à compter de 19h.

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