François Bellefeuille fait de très touchantes confidences à propos de la schizophrénie de son père
Vanessa Hébert
La Tour est la parfaite émission où les invités peuvent à la fois passer un bon moment, mais aussi être vulnérables. On en a eu la preuve encore une fois, mercredi soir, alors que Patrick Huard recevait «chez lui» François Bellefeuille et Catherine Trudeau.
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En effet, celui qui animera à nouveau cette année le Gala des Olivier, le 20 mars prochain, a fait des confidences très touchantes sur un pan plus personnel de sa vie, alors que le thème de l'émission était «dompter sa timidité».
À un certain moment dans la conversation, l'animateur a expliqué qu'il s'était renseigné un peu sur le sujet, et qu'il avait appris que les personnes timides avaient tendance à avoir un tempérament plus artistique, résultant du fait qu'ils ont passé plus de temps à observer les gens. Il a donc questionné ses invités, qui œuvrent tous deux dans le milieu artistique, à savoir s'ils se reconnaissaient dans cette statistique.
Répondant par l'affirmative, François Bellefeuille a expliqué qu'il se reconnaissait totalement dans ce que Patrick venait de dire. D'autant plus que, en plus d'être timide, il est également enfant unique. Son père était souvent absent, hospitalisé, puis placé en maison de transition en raison de sa schizophrénie.
«J'étais beaucoup dans ma tête, pour essayer de comprendre ce qui se passait. Je pense que ça fait de moi un être plus créatif. Maintenant, j'essaie d'en profiter», a-t-il admis.
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Patrick a pris la balle au bond pour lui demander si la maladie de son père avait eu, selon lui, une incidence sur sa timidité, ce qui a plongé François dans un souvenir bien spécifique.
«J'ai une photo en tête de mon père à ma fête, j'ai peut-être huit ans. Il y a comme un vide du fait que lui était très timide de revenir dans ma vie. [...] Un enfant, ça grandit vite. Il devait sentir qu'on était à une distance, pis moi je l'avais pas vu depuis longtemps. Lui était timide, et moi aussi. C'est comme si on ne disait rien. Ça flottait dans l'air. Je m'en rappelle, maintenant, de ce silence-là, qui est chargé d'émotions. Personne pense à dévisser le couvercle pour que ça sorte», s'est-il remémoré.
Voyez l'extrait complet dans la vidéo en haut de l'article.
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