De l’espoir pour Lewis Hamilton
Mathieu Boulay
À son arrivée dans la salle de presse, Lewis Hamilton était un homme soulagé et souriant. On peut très bien le comprendre.
Il venait d’obtenir son premier podium depuis l’épreuve de Bahreïn en mars dernier. Il s’agissait de son 184e en carrière. Encore une fois, la course de Montréal lui a souri.
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«Ma voiture était beaucoup plus balancée que lors des dernières courses. Nous avions de l’adhérence, a mentionné Hamilton. On a pu se battre jusqu’à la fin. Ça me donne et ça donne à l’équipe de l’espoir pour les courses qui s’en viennent.
«Si nous pouvons avoir les bons réglages, nous pourrions être compétitifs. Par contre, c’est l’aspect avec lequel nous avons le plus difficultés cette saison.
«Je suis fier de notre équipe parce que nous bataillons et nous tentons toujours d’améliorer la voiture. On ne baisse pas les bras.»
Le dos a tenu le coup
Lors de l’épreuve de Baku, le septuple champion du monde a eu toutes les misères du monde à sortir de sa monoplace en raison d’un mal de dos. À son arrivée à Montréal, il semblait encore aux prises avec des raideurs.
Par contre, il n’a pas été importuné durant son passage sur le circuit Gilles-Villeneuve.
«Je me sens beaucoup mieux qu’à la dernière course, a mentionné Hamilton à ce sujet. Le marsouinage était beaucoup moins important.»
«Ma voiture bondissait encore, mais jamais comme à Baku où j’encaissais des secousses avec une force G de 10. On doit continuer de s’améliorer.»
Hamilton espère qu’il pourra poursuivre sur sa lancée la semaine prochaine. Il retrouvera ses partisans alors que le cirque de la F1 s’arrêtera au circuit de Silverstone.
La constance de Russell
Si Hamilton a été la «Flèche d’argent» la plus rapide dimanche, George Russell a poursuivi sa saison exceptionnellement constante avec une neuvième présence dans le top 5 en autant d’épreuves.
Le Britannique, parti huitième, a conclu au quatrième rang. «En tant qu’équipe, nous aurions pu enregistrer de meilleurs résultats, a tout de même indiqué le pilote britannique. Nous savions que nous pouvions terminer devant les Haas et les Alpine. Nous craignions [les remontées] de [Charles] Leclerc et de “Checo” [Sergio Perez]. Nous étions surpris de leur manque de progression.»
Russell a rapidement grimpé les échelons, dépassant notamment Mick Schumacher dans l’épingle dès les premiers tours. Une fois qu’il a dépassé les deux Alpine de Fernando Alonso et Esteban Ocon, il n’a plus regardé derrière.
«Vers la fin de la course, notre rythme était plus proche de Ferrari et Red Bull que ce que nous avons vu toute la saison, s’est-il réjoui. Nous prendrons le positif, mais notre niveau de performance est encore loin de ce que nous visons.»
-Avec la collaboration de Marc-Antoine Malo, QMI