Fin frustrante pour Schumacher
Richard Boutin
Après avoir réussi sa meilleure performance en carrière lors des qualifications de samedi, en terminant au 6e rang, Mick Schumacher avait bon espoir de récolter ses premiers points en carrière à son baptême du circuit Gilles-Villeneuve, mais il a été contraint à l’abandon au 20e tour lorsque son moteur l’a trahi.
«C’est très frustrant, a reconnu le pilote de l’écurie américaine Haas qui occupait le 7e rang au moment de son abandon, mais ce sont des choses qui arrivent en F1 puisqu’on pousse les voitures à la limite. Il y a toutefois beaucoup de positif à retenir de la fin de semaine et j’ai hâte à la prochaine course.»
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La déception est-elle plus grande pour le pilote allemand qui se trouvait en position de briser la glace ?
«C’est toujours difficile d’accepter ce genre de situation, mais c’est encore plus difficile quand tu te retrouves en position pour obtenir un résultat et qu’un incident de la sorte se produit.»
Schumacher assure qu’il conserve le moral. «C’est malheureux ce qui se passe, mais j’aime le sport et je vais continuer de me battre, a-t-il assuré. Dans le passé, j’ai déjà connu ce genre de début de saison et j’ai toujours réussi à m’en sortir.»
Léger accrochage
Au même titre que son coéquipier, Kevin Magnussen a bien fait en qualifications avec une 5e place, mais il a connu des problèmes dès le premier tour. Une touchette avec Lewis Hamilton a endommagé son aileron avant et il a dû entrer aux puits sous un drapeau noir à disque orange. Le Danois de l’écurie Haas a complété la course au dernier rang parmi les 17 pilotes qui ont franchi le fil d’arrivée.
«Ce n’était rien, a-t-il affirmé. Je suivais le rythme, la voiture était bien et l’aileron était sécuritaire. Il faut nous laisser conduire.»
Roulant derrière Magnussen après le contact avec Hamilton, Esteban Ocon a lancé sur les ondes radio « s’il perd son aileron c’est moi qui vais le recevoir sur la tête ». Les propos du pilote de l’écurie Alpine ont-ils influencé les commissaires de piste ?
«J’ai parlé à Ocon et il rigolait à propos de comment il a dit à la FIA que c’était vraiment grave. Si vous saviez que vous pouvez influencer la FIA, vous le feriez n’est-ce pas ? C’est ce qu’il a fait. C’est fair-play.»