Alexandre Barrette se confie sur la fin de La Tour
Sabin Desmeules
Il est l'un des coanimateurs de la première saison de Sortez-moi d'ici!. Alexandre Barrette, qui n'est pas un fan de téléréalités, a été agréablement surpris par cette expérience sortant de l'ordinaire, et qu'il renouvellera.
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Quand on lui a parlé, Alexandre Barrette s’apprêtait à passer un examen médical en vue du tournage de la seconde saison de Sortez-moi d’ici!, dont on a récemment appris le retour. «Ça va se tourner cet été. La destination est à confirmer.»
À quelques semaines de la fin, Alexandre est plus que satisfait de cette première saison, qui a connu un grand succès avec une moyenne de 1 600 000 téléspectateurs par semaine. Il ne s’y attendait pas. «On sait que c’est un concept qui existe depuis 20 ans au Royaume-Uni. Ç’a été un succès dans une quinzaine de pays. Tout était en place pour que ça puisse être un succès, mais il n’y a jamais rien d’acquis en télévision, alors j’avais peu d’attentes. Je suis très, très content de la réception. Et je suis très heureux de constater ce dont l’émission a l’air à l’écran. Ça se regarde bien. C’est un pouding chômeur de télévision! Il y a de beaux moments, de belles conversations.»
HORS DE SA ZONE DE CONFORT
Ce n’est pas la jungle qui a sorti Alexandre de sa zone de confort. «C’est d’animer une téléréalité. Je n’étais pas un fan du genre, et je n’aurais pas animé n’importe quelle téléréalité. Celle-là m’a plu, admet-il. Je suis content d’être sorti de ma zone de confort en acceptant ce choix télévisuel, car je trouve l’émission vraiment bonne!»
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PEUREUX ET ADMIRATIF
Il l’a répété: jamais il ne pourrait se retrouver à la place des campeurs. Est-il peureux dans la vie? «Oui, très, très peureux. J’ai peur des hauteurs, des bibittes et de plein d’affaires.» Qu’est-ce que ça lui faisait de voir les participants affronter leurs craintes? «J’avais une grande admiration pour eux en les voyant se dépasser.» Camouflait-il ses propres peurs sous ses répliques comiques lorsqu’il les regardait? «Non. L’humour, c’est de la taquinerie. Moi, j’aime l’humour dans la vie, et je ne taquine pas quelqu’un que je n’aime pas. Même chose dans mes shows: je ne vais jamais faire un gag sur quelqu’un pour qui je n’ai pas une certaine affection. Les campeurs, je les taquinais beaucoup, mais mon regard était admiratif, insiste-t-il. Et l’humour, des fois, est une bonne soupape pour le stress qu’ils ont vécu.»
Alexandre a-t-il eu des coups de cœur chez les campeurs? «Chacun d’eux, pour différentes raisons. Toutefois, Jean Michel Leblond est l’humain le plus charismatique au Québec. C’est un gros coup de cœur! Tout comme Nathalie Simard! Et pour toute la gang, d’ailleurs! La cohorte de la deuxième saison aura la pression d’accoter celle de la première!»
UN MOMENT MARQUANT
L’animateur promet que l’épreuve finale sera marquante. Elle l’a été pour lui. «Les trois derniers campeurs se sont poussés au maximum pour remporter 100 000 $ pour leur cause. Cette épreuve-là m’a offert mon moment le plus marquant de toute la saison de Sortez-moi d’ici!.»
LA FIN DE LA TOUR
Cette semaine, TVA diffusait les ultimes épisodes de La Tour, animée par Gildor Roy, qui était épaulé par Hélène Bourgeois Leclerc et Alexandre Barrette. Ce dernier a embarqué dans cette aventure en ne pensant pas qu’elle serait de courte durée. «Je ne suis pas amer. Je suis zen avec les paramètres de ce métier-là. Personne ne me doit rien dans la vie. C’est un métier qui a de beaux avantages, mais aussi certains inconvénients, comme la précarité. On n’a pas de certitude qu’une émission va durer.»
Alexandre garde de formidables souvenirs de La Tour. «L’année où j’ai eu la chance de faire ça en est une belle! J’ai eu des rencontres privilégiées: Yvan Ponton, sœur Angèle, Robert Lepage, Geneviève Jeanson, Normand Brathwaite, Marjo, Ginette Reno en entrevue solo... Au-delà de ma carrière et du fait que ça va faire de la bonne télé et de grosses cotes d’écoute, j’ai eu des rencontres humaines. Avoir 30 minutes pour parler avec plusieurs personnalités, ce sont de gros privilèges que j’ai vécus. Est-ce que j’aurais aimé que ça continue? Vraiment! Mais je suis comblé.»
Il espère pouvoir délaisser de nouveau son chapeau d’humoriste pour revivre de telles expériences. «Je suis quelqu’un qui aime écouter, poser des questions et en apprendre sur les gens.»
Ne manquez pas Sortez-moi d’ici! les dimanches à 18 h 30 à TVA.
