Alexandra Stréliski se confie sur son épisode d'épuisement professionnel
Vanessa Hébert
Les dernières années dans la vie d'Alexandra Stréliski ont été couronnées de succès. La pianiste a vu certaines de ses pièces jouir d'une belle vitrine dans des oeuvres du cinéaste Jean-Marc Vallée, en plus d'être sacrée révélation de l’année et compositrice de l’année au plus récent Gala de l’ADISQ.
Or, avant tout ça, Alexandra Stréliski a vécu un épisode d'épuisement professionnel alors qu'elle travaillait dans le domaine de la musique, mais en publicité. C'est ce qu'elle a révélé lors de son passage à l'émission Deux filles le matin.
«J'étais en musique, mais ce milieu-là, et le fait de tout le temps mettre ma musique au service de quelque chose a fini par me drainer au plus haut point. Rendu au bout où mon corps a arrêté de marcher. Moi, mon corps a juste fait le bacon comme un enfant de deux ans qui veut pas aller à la garderie. J'ai fait un épuisement professionnel, en fait, le diagnostic c'est ça, qui a mené à une dépression», a-t-elle raconté.
Son conseil pour ceux qui vivraient une situation semblable? Écouter son corps et réagir quand c'est le temps. Alexandra explique que c'est ce qu'elle ferait aujourd'hui.
«J'ai voulu démissionner, et j'ai dû rester au studio où je travaillais plus longtemps pour des raisons confidentielles, mais j'ai fait cinq mois de plus. Et ce cinq mois là a fait que j'ai mis deux ans à m'en remettre. Donc si vous sentez que vous devez partir, que vous avez besoin d'air: partez», a soutenu la musicienne.
On salue son ouverture et on espère que son témoignage résonnera chez ceux qui en auraient besoin!