Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Vance reçu au Vatican, aucune rencontre avec le pape évoquée

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.
Partager

AFP

19 avril à 8h30
Partager

Le vice-président américain JD Vance a été reçu samedi au Vatican lors d'un entretien qui a abordé l'épineuse question des réfugiés, deux mois après de vives critiques du chef de l'Église catholique contre la politique migratoire de l'administration Trump.

• À lire aussi: J.D. Vance verra Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican

• À lire aussi: JD Vance appelle l'Europe à ne pas être un «vassal permanent» des États-Unis

• À lire aussi: J.D. Vance brise accidentellement le trophée d’Ohio State

Les deux parties avaient maintenu le flou sur une possible rencontre samedi entre M. Vance et le pape de 88 ans. Celle-ci n'a pas été évoquée.

JD Vance, converti au catholicisme à 35 ans, pourrait rencontrer François dimanche en marge de la messe de Pâques bien que sa présence n'ait pas été officiellement confirmée.

Affaibli après une grave pneumonie et malgré sa convalescence, le pape avait reçu le roi Charles III début avril et est apparu plusieurs fois en public ces derniers jours.

Fervent catholique, JD Vance s'est entretenu pendant plus d'une heure au palais apostolique avec le cardinal italien Pietro Parolin, Secrétaire d'État et N.2 du Saint-Siège, ainsi que Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

Publicité

L'entretien «cordial» a abordé «la situation internationale, en particulier dans les pays marqués par la guerre, les tensions politiques et des situations humanitaires difficiles, avec une attention particulière portée aux migrants, aux réfugiés, aux prisonniers», a indiqué le Vatican dans un communiqué.

En février, le pape François s'était attiré les foudres de la Maison-Blanche en condamnant, dans une lettre aux évêques américains, les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, qualifiées de «crise majeure».

«Ce qui est construit sur le fondement de la force, et non sur la vérité de la dignité égale de tout être humain, commence mal et finira mal», avait-il prévenu, alors que M. Vance entend faire de son pays une forteresse aux valeurs conservatrices en limitant drastiquement l'immigration.

En 2024, le souverain pontife avait déjà fait une rare incursion dans la campagne électorale américaine en qualifiant de «folie» les attitudes hostiles aux migrants et en critiquant les personnalités catholiques américaines de droite pour leurs positions trop conservatrices.

Samedi, «les deux parties (...) ont renouvelé leur engagement commun à protéger le droit à la liberté religieuse et de conscience», selon le Vatican.

Un thème abordé à Munich en février par M. Vance, qui avait dénoncé le «recul» de la «liberté d'expression» sur le Vieux-Continent, notamment concernant l'opposition à l'avortement, suscitant la colère de plusieurs dirigeants européens.

M. Vance est proche de la frange conservatrice de l'Église américaine, très critique envers le pape argentin pour ses positions sur les migrants, les fidèles LGBT+ ou certaines questions de justice sociale.

«Les deux parties ont exprimé le souhait d'une collaboration sereine entre l'État et l'Église catholique aux États-Unis, dont le service précieux envers les personnes les plus vulnérables a été reconnu», a indiqué le Vatican.

Arrivé vendredi à Rome pour le weekend pascal, M. Vance a rencontré la première ministre italienne Giorgia Meloni. Il s'est ensuite rendu à la basilique Saint-Pierre, accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, pour assister à l'office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.

Publicité
Publicité

📰 LES DERNIÈRES NOUVELLES DE QUB

Les nouvelles d'autres marques

Image du contenu audio en cours
En directQUB en rafale