Voici les secrets de plateau de Hot Ones Québec
Dès cet automne sur Vrai.
Nathalie Slight
Prenez un animateur qui interviewe une célébrité, ajoutez une séance de dégustation de sauces fortes et vous avez la recette de Hot Ones, une émission à succès qui en est à sa 23e saison aux États-Unis. Au Québec, l’adaptation sera pilotée par Marc-André Grondin. Nous sommes allés faire un tour sur le plateau, où l’invité était Stéphane Rousseau.
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Aux États-Unis, Hot Ones est un véritable phénomène. Des vedettes comme Charlize Theron, Jennifer Lawrence, Margot Robbie, Shakira, Jake Gyllenhaal et Shaquille O’Neal ont participé à cette expérience enflammée.
«Je suis un fan de l’émission depuis ses débuts. Il y a six ans, j’ai suggéré l’adaptation québécoise de ce concept américain à un réseau qui n’a pas retenu la proposition. Entre-temps, le show est devenu hyper populaire, parce que des vedettes américaines y ont participé. Récemment, j’ai appris que mes collègues chez Fair-Play, la boîte pour laquelle je travaille comme producteur, préparaient une adaptation québécoise. J’ai offert mes services pour apporter mes idées, puisque je connais super bien l’émission. À ce moment-là, je souhaitais être conseiller; loin de moi l’intention de m’imposer à l’animation! Mais Fair-Play avait une liste de candidats potentiels, tout comme le diffuseur, TVA, et j’étais, paraît-il, sur les deux listes!» raconte Marc-André Grondin, qui a accepté avec joie de se lancer dans sa première animation.
Des invités en feu!
Le concept de l’émission est simple et efficace: l’animateur pose des questions à son invité, en mangeant des ailes de poulet badigeonnées de sauces de plus en plus épicées. Christine Morency, Katherine Levac et Stéphane Rousseau figurent parmi les braves qui ont accepté de mettre leurs papilles gustatives à l’épreuve dans la première saison de Hot Ones Québec.
«J’ai accepté parce que Marc-André Grondin anime l’émission, et c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Est-ce que je mange épicé dans la vie? Les matins où je me sens wild, j’ajoute quelques gouttes de Red Hot sur mes oeufs, mais cette petite sauce piquante n’a rien à voir avec celles que j’ai dégustées pendant mon entrevue avec Marc-André. Ce n’est pas pour rien qu’elles portent des noms comme L’arrache Gueule, Da’Bomb, La grande faucheuse et The Spicy Shark!» souligne Stéphane Rousseau.
Intensité élevée
Puisque Marc-André Grondin tourne deux émissions par jour, il doit manger deux fois plutôt qu’une les 10 sauces fortes. «Attention, ce n’est pas arrangé avec le gars des vues! Les ailes de poulet que je goûte sont nappées de sauce forte au même titre que celles de mes invités», explique l’animateur. Les sauces sont identifiées selon l’échelle de Scoville, qui mesure la capsaïcine — le composé actif responsable de la sensation de brûlure — contenue dans les piments. La première, la Classic Hot Sauce, affiche de 500 à 1000 sur l’échelle de Scoville. La dernière, The Last Dab Appollo, affiche plus de 100 000! «Pour contrer l’effet de brûlure, on peut boire du lait, croquer dans un citron, se soulager avec une cuillère de miel, prendre de la crème fouettée, boire de l’eau... Qu’est-ce qui fonctionne le mieux? Je crois que c’est un mélange de tout ça!» mentionne Stéphane Rousseau, visiblement fier d’avoir relevé le défi.