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Pékin 2022: une ténacité payante pour Cendrine Browne

Cendrine Browne à la qualification du sprint classique féminin de ski de fond aux Jeux de PyeongChang en 2018.
Cendrine Browne à la qualification du sprint classique féminin de ski de fond aux Jeux de PyeongChang en 2018. Photo Ben Pelosse
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

3 février 2022
3 février 2022
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Le dernier cycle olympique n’a pas été une sinécure pour Cendrine Browne qui a dû affronter de nombreuses épreuves, mais la fondeuse n’a jamais baissé les bras dans la quête de son rêve.

Sa deuxième présence aux Jeux olympiques représente une bien plus grande réalisation pour Browne qui s’était aussi qualifiée pour les Jeux de Pyeongchang en 2018 à sa première saison sur le circuit de la Coupe du monde.

« Les Jeux de 2022 ont un cachet particulier et une plus grande valeur, affirme la fondeuse de 28 ans. J’ai dû franchir beaucoup, beaucoup d’obstacles, mais j’ai prouvé qu’il était possible d’atteindre ses rêves en faisant preuve de persévérance. »

Les ennuis se sont rapidement succédé après sa participation aux Jeux de 2018. Elle a notamment été exclue de l’équipe nationale en 2019. 

Blessures, dépression et COVID

Convaincue de pouvoir retrouver sa place la saison suivante, Browne a cette fois été freinée par la COVID-19. 

L’annulation des dernières étapes de la Coupe du monde à Québec en mars 2020 a coupé sec à ses espoirs de réussir les standards de Nordiq Canada qui l’a privée de son brevet pour une deuxième année consécutive.

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« Les blessures, la COVID-19, une dépression et mon exclusion de l’équipe canadienne se sont enchaînées, raconte-t-elle. Quand j’ai perdu ma place avec l’équipe canadienne en 2019, j’ai longuement réfléchi à mon avenir. Après avoir fait mes débuts en Coupe du monde et participé aux Jeux en 2018, je me questionnais à savoir si j’avais tout accompli dans ma carrière. »

En dénichant des commanditaires et en limitant ses voyages en Europe, Browne a décidé de poursuivre. 

La bonne décision

Sa décision a été la bonne puisque ses résultats lui ont permis de retrouver sa place au sein de l’équipe canadienne au printemps 2021.

« Je devais continuer de me battre, image-t-elle. Ça valait la peine et je n’ai aucun regret. Je ne voulais pas terminer sur une mauvaise note. J’ai beaucoup grandi comme personne depuis 2018 et ces expériences m’aident à apprécier encore plus ma sélection pour les Jeux de Pékin. Je remercie les gens qui m’ont soutenue pendant mes années difficiles. »

Louis Bouchard salue la ténacité de sa protégée. 

« C’est tout à l’honneur de Cendrine ce qui lui arrive, souligne l’entraîneur-chef du Centre national d’entraînement Pierre Harvey (CNEPH). Elle a fait preuve de beaucoup de persévérance et travaillé d’arrache-pied. »

« Notre objectif est d’amener nos athlètes au plus haut palier qu’ils peuvent atteindre, d’ajouter Bouchard. Tant mieux s’ils peuvent gagner une médaille aux Jeux ou au championnat mondial, mais c’est une solide performance de terminer dans le Top 25. »

Quels sont les objectifs de Browne à l’aube de disputer sa première course aux Jeux ? 

« J’aimerais obtenir un Top 20, mais je veux penser le plus possible au processus. C’est cette mentalité qui va me permettre d’atteindre de bons résultats. »

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