Une programmation réduite à trois jours
Louis Butcher
À un peu plus de deux mois de la nouvelle saison, dont le coup d’envoi sera donné à Bahreïn le 20 mars, la Formule 1 adoptera une programmation qui sera limitée à trois jours d’activités sur les circuits.
Finie donc la journée promotionnelle du jeudi consacrée aux conférences de presse des pilotes et aux vérifications techniques sur le site, selon ce que rapportent nos confrères de l’hebdomadaire français AutoHebdo.
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Cette décision est directement liée au fait que le calendrier 2022 de la F1 comportera un record de 23 étapes. On souhaite accorder un peu de répit aux divers intervenants dont les longs déplacements sont déjà très éprouvants.
On peut également supposer que la traditionnelle journée portes ouvertes si populaire le jeudi à Montréal sera abandonnée. Le Grand Prix du Canada doit avoir lieu le 19 juin après une absence de deux ans en raison évidemment à la pandémie.
De trois à six courses sprint
En revanche, les spectateurs vont retrouver le format de deux séances d’essais libres de 90 minutes le vendredi, au lieu de 60 comme l’an dernier.
Cette situation ne s’applique toutefois pas aux six escales choisies pour présenter une course sprint de 100 kilomètres le samedi dont le résultat permettra de déterminer la grille de départ de l’épreuve principale du lendemain.
Selon toute vraisemblance, le circuit Gilles-Villeneuve figure parmi les destinations ciblées par la F1, comme il avait été sélectionné l’année dernière pour l’organiser en tout premier lieu.
La F1 doublera donc la mise pour la tenue de ces courses sprint, même si, dans l’ensemble, les trois épreuves disputées en 2021 n’ont pas suscité un engouement significatif autant auprès des amateurs que des pilotes.
Selon le site spécialisé Motorsport, les autres Grands Prix sélectionnés sont ceux de Bahreïn, d’Émilie-Romagne (24 avril, en Italie), d’Autriche (10 juillet), des Pays-Bas (4 septembre) et du Brésil (13 novembre).
Pour ces six manches, la traditionnelle séance de qualifications est déplacée du samedi au vendredi.
Le silence de Lewis
Verra-t-on Lewis Hamilton au départ de la première épreuve de la saison ? Le septuple champion du monde n’a pas fait grand bruit depuis qu’il a été détrôné en décembre dernier par Max Verstappen à l’issue d’un Grand Prix rocambolesque à Abou Dhabi.
Son silence sur les réseaux sociaux (alors qu’il y est d’habitude très actif) alimente, depuis bon nombre de semaines, les rumeurs de retraite ou du moins d’une année sabbatique, même s’il a un contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de 2023.
« Plusieurs sources haut placées, rapporte le journaliste Craig Slater, du réseau britannique Sky Sports, m’ont affirmé qu’elles ne savaient pas si Lewis sera sur la grille de départ à Bahreïn. »
Il serait quand même surprenant de voir un tel scénario se concrétiser.
Le vétéran pilote britannique, qui a célébré ses 37 ans le 7 janvier, veut en effet remporter un huitième titre, du jamais vu dans la discipline-reine du sport automobile.
Essais hivernaux
On en saura davantage au cours des prochaines semaines, alors que les écuries vont dévoiler leur prochaine monoplace (complètement redessinée en vertu de la nouvelle réglementation) avant de participer aux trois premières journées d’essais préparatoires prévues au circuit de Barcelone, en Espagne, du 23 au 25 février.
Le cirque de la F1 a ensuite rendez-vous au Moyen-Orient pour les trois derniers jours d’essais à Bahreïn du 10 au 12 mars, avant le début de la saison au circuit de Sakhir.
