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L'article provient de Le sac de chips

Une autre madame blanche a fait semblant d'être noire pour sa carrière d’activiste

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Photo portrait de Marie-Hélène Racine-Lacroix

Marie-Hélène Racine-Lacroix

2020-09-04T19:01:08Z
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 Après l’histoire de Rachel Dolezal en 2015, plusieurs ne pensaient jamais revoir une femme blanche se construire une carrière comme militante antiraciste... en faisant semblant d’être une femme racisée.

À l’époque, les parents blancs de Dolezal l’avait dénoncée alors qu’elle avait même été la présidente de section de la NAACP, la National Association for the Advancement of Colored People.

C’est, bien sûr, une action répréhensible et raciste de s’approprier ainsi les expériences et les plateformes des personnes noires.

• À lire aussi: «Je me faisais arrêter une fois par mois par les policiers», raconte Anthony Kavanagh

Pourtant, cette semaine, Medium publiait un article sur Jessica Krug, une autre femme blanche de Kansas City se faisant passer pour une femme noire depuis plusieurs années. Dans l’article, elle s’excuse et avoue que sa carrière était «enracinée dans un sol toxique de mensonges».

La femme, qui utilisait le nom Jessica La Bombalera dans les cercles militants, était professeure d’histoire afro-américaine à l’Université George Washington. Elle a aussi profité du soutien financier d’institutions culturelles telles le Schomburg Center for Research in Black Culture pour écrire son livre sur la traite transatlantique des esclaves. 

Krug prenait aussi la parole lors de manifestation contre la brutalité policière en juin dernier. 

Dans The Guardian, on peut lire la réaction sur les médias sociaux des réels militants qui connaissaient Krug. «Je suis étourdi et je continue de traiter mes émotions, mais surtout, je me sens trahi, stupide et, à bien des égards, étourdi», écrit l'auteur Robert Jones Jr sur Twitter.

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