«Je me faisais arrêter une fois par mois par les policiers», raconte Anthony Kavanagh
Michaël Labranche
De passage à l’émission Sucré Salé sur les ondes de TVA, l’humoriste Anthony Kavanagh s’est livré sur son expérience avec le racisme au Québec.
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En entrevue avec Patrice Bélanger, Kavanagh raconte qu’au début de sa carrière, il se faisait arrêter une fois par mois par les policiers.
«Un Noir dans une belle voiture, c’était suspect», indique-t-il.
Il se souvient d’une fois, en particulier, où le policier paraissait particulièrement stressé et avait presque dégainé complètement son pistolet.
Kavanagh avait dû le calmer et le rassurer en disant clairement que ses mains étaient sur le volant et en indiquant où était son portefeuille.
«Je me faisais pipi dessus presque», avoue l’artiste qui s’est lancé dans la chanson en 2020.
Pour combattre le racisme, Kavanagh estime que l’on doit premièrement montrer «le vrai visage du Québec d’aujourd’hui dans les médias».
«C’est juste de montrer qu’y’a des Asiatiques, y’a des Noirs, y’a des Arabes, y’a de tout à Montréal et c’est la beauté de Montréal. C’est la beauté de cette ville [et du Québec] où plein de communautés vivent ensemble», soutient-il.