Une enquête ouverte sur le démantèlement de la manifestation à Ottawa
Agence QMI
L’Unité des enquêtes spéciales (UES) de l’Ontario, chargée d’enquêter sur la police en cas de besoin, a annoncé avoir ouvert une enquête sur le démantèlement de la manifestation à Ottawa vendredi et samedi.
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Plus précisément, les enquêteurs de l’UES – l’équivalent du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) au Québec – s’intéressent à la vidéo virale montrant une femme être percutée par un cheval de la police lors de la répression des manifestants.
Selon l’UES, la femme bousculée par le cheval et son cavalier, un policier de Toronto appelé en renfort dans la capitale, aurait été «grièvement blessée» vendredi à 17 h 14. Sa famille, de son côté, avait évoqué une blessure à la clavicule dans une publication sur les réseaux.
Or, cet événement avait suscité un tollé après qu’il eut été repris par un journaliste de la chaîne américaine Fox News qui avait annoncé, à tort, que la femme avait été tuée par le cheval.
Par ailleurs, l’UES va se pencher sur l’utilisation d’armes antiémeutes non létales par des agents de la police de Vancouver, eux aussi amenés en renfort dans la capitale, samedi soir. En date de dimanche matin, aucune blessure liée à l’utilisation de ces armes n’avait été documentée, a cependant indiqué la «police de la police».
L’UES invite quiconque aurait des informations ou des images de ces événements à lui en faire part. Les gens qui auraient été blessés lors du démantèlement de la manifestation sont aussi invités à prendre contact avec l’organisation.