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L'article provient de Clin d'oeil
Style de vie

Un sondage révèle la vérité sur la sexualité des milléniaux

Crédit photo : Cristianne Groni
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Flore Tellier

2024-11-13T00:00:00Z
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Les milléniaux sont associés — parfois bien malgré eux — à un mode de vie ultra connecté. Que ce soit sur Tinder, Hinge, Raya, LinkedIn ou Instagram, il y a toujours une nouvelle app (destinée ou non au dating) pour faire connaissance avec quelqu’un d’intéressant. L’utilisation massive des réseaux de rencontres donnerait un accès direct à une vie sexuelle débridée et abondante. Bien entendu, cette génération est aussi perçue comme détachée des normes traditionnelles, ce qui alimente l'idée d’une sexualité plus libérée et spontanée. Mais ces préconceptions généralisées sont-elles fondées? Une étude récente menée sur près de 8000 milléniaux par Lelo nous aide à démêler le vrai du faux.

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Mythe 1: «Les milléniaux ont une vie sexuelle très active et désinvolte»

Contrairement à l’image de «génération de l’hypersexualité», selon plusieurs recherches, les milléniaux ne sont pas si différents des autres groupes d’âge. En fait, ils auraient même moins de rapports sexuels que leurs aînés et moins que la génération Z. Ce qui est en cause? Des emplois du temps surchargés et de l’incertitude professionnelle persistante, puis, comme le démontre l’étude de Lelo, le stress et l’anxiété (qui freinent la libido et la fréquence des relations chez 32% des milléniaux). D’ailleurs, 62 % d’entre eux souhaiteraient avoir plus de sexe, ce qui montre une certaine insatisfaction en matière d’intimité.

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De plus, bien qu’on puisse croire que la première génération à avoir pleinement adopté le mouvement body positive ait une relation décomplexée avec son corps, l’étude souligne que 8 % des participants sont freinés dans leur sexualité par une image corporelle négative. Cela démontre que, malgré les efforts pour promouvoir l'acceptation de soi, les insécurités demeurent bien présentes.

Mythe 2: «Les milléniaux préfèrent les relations éphémères et ne cherchent pas de stabilité»

Avec l’essor des rencontres en ligne et la normalisation des formes de relations non monogames (polyamour, relations ouvertes, etc.), les milléniaux sont souvent perçus comme fuyant les engagements et cherchant des liaisons courtes et plus fluides. L’étude révèle toutefois un résultat étonnant: 57 % des sujets d’étude préfèrent une relation traditionnelle avec un seul partenaire. Cela montre bien que, même si cette génération est plus ouverte aux nouvelles expériences et configurations relationnelles, une majorité aspire encore à la stabilité et à une connexion plus profonde. Peut-être pourrait-on expliquer ceci par le fait que les jouets sexuels, qui jouent un rôle démontré dans la satisfaction personnelle et dans la réduction du stress, font maintenant partie de la vie quotidienne de près du quart des personnes interrogées? Si les jouets ne sont plus un tabou, un millénial sur cinq voit la masturbation comme une alternative aux relations modernes complexes.

Mythe 3: «Les milléniaux sont ouverts à tout dans leur sexualité»

Ce qu’on imagine, c’est que cette génération est plus libérée et prête à expérimenter, notamment avec la popularisation de certaines pratiques dans la culture populaire, comme le BDSM et les kinks. Pourtant, les trois quarts des répondants n’ont jamais exploré les fantasmes liés à celles-ci! On peut donc tirer la conclusion que les jeunes adultes nés entre 1981 et 1996 sont plus sélectifs et modérés dans leur exploration sexuelle que ce que laisserait entendre leur réputation de génération aventureuse.

À VOIR: Dans la trousse de...

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