Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Un Québécois tué à Gaza: «Ça fait de lui un héros», témoigne son ami

Partager

TVA Nouvelles

2024-04-04T13:24:06Z
Partager

La mort du travailleur humanitaire québécois Jacob Flickinger, tué dans une frappe de missiles israéliens à Gaza, secoue sa petite communauté de Saint-Georges-de-Beauce.

• À lire aussi: Jacob Flickinger: un père du Québec tué à Gaza durant une frappe israélienne

En entrevue à LCN, l’un de ses amis de longue date, David Gilbert, témoigne de l’onde de choc que cause son décès dans son entourage.

«Quand j’ai reçu la nouvelle, je n’y croyais pas. Je pensais que cet homme était invincible, affirme M. Gilbert. Je suis sous le choc présentement.»

«Jacob est un homme avec beaucoup de confiance et sa confiance venait me sécuriser comme personne, ajoute-t-il. Je pense que c’est une très grosse perte pour tout le monde parce que Jacob avait un très grand leadership.»

  • Écoutez l'analyse de Luc Lavoie au micro de Yasmine Abdelfadel via QUB :

Selon lui, son engagement avec l’organisme World Central Kitchen est en phase avec la personne qu’il était et démontre tout l’héroïsme dont il a fait preuve dans sa vie.

Publicité

«Jacob avait besoin d’aventure pour vivre, dit-il. Il avait besoin d’adrénaline et surtout, il aimait aider les gens. C’était 100% lui, et c’est triste à dire, mais je crois que c’est comme ça qu’il aurait voulu partir. Peut-être pas aussi rapidement, mais de cette manière, ça représente vraiment Jacob et ça fait de lui un héros.»

Les deux hommes se sont connus il y a plus de 20 ans alors qu’ils demeuraient dans la même ville, soit à Saint-Georges-de-Beauce.

Ils s’étaient beaucoup rapprochés ces dernières années.

«Ça faisait deux semaines qu’on s’était parlé, explique M. Gilbert. Il était à Gaza. Il m’expliquait à quel point ça brassait de partout, mais qu’il était dans une zone protégée et qu’il n’y avait pas de peur à avoir.»

«On mentionnait qu’on allait se voir dans les prochaines semaines, une fois qu’il allait être revenu du Costa Rica auprès de sa femme, il allait descendre au Québec, continue-t-il. Il m’a appris tout ce que je sais sur l’entraînement, sur la nutrition et sur la force mentale. C’est une très grosse perte dans ma vie.»

Il a lancé une campagne de sociofinancement pour aider la famille de son ami dans cette dure épreuve.

«Jacob était un leader et il était prêt à aider n’importe qui dans son entourage, mentionne-t-il. Il aurait été prêt à aller me chercher à l’autre bout du monde si j’avais besoin de lui, donc c’est certain qu’on va se serrer les coudes et qu’on sera là pour sa famille.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

Publicité
Publicité

Sur le même sujet