Un Québécois à Whistler témoin de la catastrophe
TVA Nouvelles
Un Québécois installé à Whistler en Colombie-Britannique a été témoin des inondations catastrophiques qui frappent la province depuis les derniers jours.
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Une «rivière atmosphérique», s’est littéralement formée : il est tombé en 24 heures l’équivalent des précipitations qui tombent normalement en un mois, causant l’un des désastres naturels les plus graves de l’année.
«Samedi et dimanche c’était vraiment le torrent et ça n’a pas arrêté. Les canaux sont remplis à ras bord, la route est submergée à certains endroits. On est un peu pris à Whistler présentement. La route du nord pour revenir à la maison est bloquée, la route du sud également. On est là, puis on attend», explique Charles Bégin en entrevue au Québec Matin.
Les accès pour accéder à Vancouver sont également tous bloqués.
«On pensait y aller ce weekend, mais clairement ce ne sera pas quelque chose de possible. Les routes sont toutes bloquées, il n’y a aucun accès. On se fait demander de rester à la maison pour éviter de se retrouver dans des situations [précaires]», ajoute-t-il.
Malgré l’ampleur du désastre, le Québécois note ne pas avoir eu d’alerte des autorités.
«On en a entendu parler, on a fait des constats, c’est surtout des gens qui nous rapportaient les nouvelles et nous demandaient si on était corrects. À Whistler on est un peu plus en altitude, on est un peu moins touchés, mais on a vu toute la neige des glaciers fondre, et la grosseur des torrents dans les rivières... On a constaté que quelque chose ne fonctionnait pas», rapporte l’homme.
Si la pluie a cessé, le froid s’est mis de la partie et l’eau a commencé à geler.
«Clairement, ce n’est pas quelque chose qui sera réglé la semaine prochaine», conclut-il.