Un Québécois a su éviter la catastrophe à Igor Shesterkin
Agence QMI
Le gardien des Rangers de New York Igor Shesterkin se doutait bien qu’il allait éprouver de la difficulté à égaler ses statistiques ahurissantes lui ayant permis de remporter le trophée Vézina la saison passée, mais le soutien de l’instructeur des gardiens, Benoît Allaire, lui a permis d’offrir de très bonnes performances malgré tout.
Auteur d’une fiche de 36-13-4 ponctuée de six blanchissages en 2021-2022, le Russe a été intraitable ou presque, son taux d’efficacité de ,935 le témoignant bien. Certes, une baisse de régime était à prévoir au cours de la présente campagne, sauf qu’il a aidé les Blueshirts à se placer avantageusement au classement. Son dossier de 30-11-7 et son taux de ,910 restent suffisamment intéressants, de sorte que les siens occupent le troisième rang de la section Métropolitaine de la Ligue nationale de hockey avec 86 points.
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Aussi, Allaire incarne une présence rassurante pour Shesterkin, qui a trouvé une oreille attentive dans les bons moments et dans les mauvaises passes.
«Il y a eu un peu plus de dialogue entre nous deux que l’an dernier. Il sait quoi dire à un gardien. Il se place dans votre tête et essaie de trouver le moyen de vous aider», a déclaré le numéro 31 au quotidien «New York Post», mardi.
La qualité du travail accompli par l’homme de 59 ans, le guide des gardiens chez les Rangers depuis 2014, a été également soulignée par l’entraîneur-chef Gerard Gallant.
«Je ne connaissais pas beaucoup Benny [avant d’arriver à New York en 2021], mais il a été excellent, a-t-il complimenté. Bien sûr, les portiers ayant été ici ont obtenu énormément de succès et cela a beaucoup à voir avec lui.»
Grosse période
Si Shesterkin a pris à merveille la relève d’Henrik Lundqvist, qui fut l’homme de confiance du club devant le filet durant une quinzaine d’années, il espère réussir ce que le Suédois n’a jamais pu réaliser : mettre la main sur la coupe Stanley. Et il entend être bien en forme quand les prochaines séries commenceront.
«C’est dans mon esprit, je ne veux pas vous mentir. Cependant, je tente de me concentrer sur le jour présent, car vous ne savez jamais ce qui peut survenir. Le calendrier est serré et nous devons porter attention à notre jeu.»
L’équipe new-yorkaise pourra s’ajuster encore plus à du hockey typique des éliminatoires, jeudi et samedi, puisqu’elle affrontera les Penguins de Pittsburgh, qu’elle a défaits au premier tour en 2022.