Le baseball majeur tombe en lock-out
Agence QMI
Les propriétaires des équipes des ligues majeures de baseball ont voté à l’unanimité pour amorcer un premier lock-out en plus de 25 ans, mercredi soir.
Plutôt dans la journée, les propriétaires et l’association des joueurs avaient brutalement mis fin à leurs négociations pour une nouvelle convention collective, celle-ci étant venue à échéance à 23h59.
Les partisans des Expos de Montréal se souviennent sans doute un peu trop bien du dernier conflit de travail, en 1994-1995. Cette année-là, l’équipe pilotée par Felipe Alou était au premier rang du classement des ligues majeures quand la grève s’est déclarée et que les Séries mondiales ont été annulées.
Selon les informations du réseau ESPN, la dernière rencontre entre les deux parties s’est terminée en à peine sept minutes, à l’hôtel Four Seasons Dallas de Las Colinas. Les discussions semblent ainsi closes et le neuvième lock-out de l’histoire du baseball majeur serait imminent. À noter que des matchs ont été annulés seulement trois fois.
Les joueurs revendiquent de meilleures conditions salariales, particulièrement chez les jeunes, dont les modalités de contrat sont contrôlées par les équipes lors de leurs six premières saisons.
La question de la taxe «de luxe» pour pénaliser les équipes ayant une masse salariale supérieure à 210 millions $ est un autre enjeu important. Les propriétaires aimeraient abaisser l’application de cette taxe à 180 millions $, avec un plancher salarial de 100 millions $.
Une hausse du nombre d’équipes pouvant participer aux séries éliminatoires fait partie des discussions. Les joueurs désireraient ajouter deux formations (12) au total, tandis que les propriétaires en voudraient 14.
D’autres enjeux mineurs comme le rôle de frappeur désigné, l’arbitrage et les programmes doubles de sept manches ont aussi été discutés dans les derniers mois.
Le lock-out empêchera notamment les formations d’effectuer des transactions ou de s’entendre avec des joueurs autonomes.