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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Un «début de saison inacceptable»

Molson avait déjà discuté d’un nouveau contrat avec Bergevin

Les joueurs du CH ne se sont pas toujours montrés sous leurs meilleurs jours cette saison. Lundi, Jake Evans s’est retrouvé au sol devant Kyle Burroughs.
Les joueurs du CH ne se sont pas toujours montrés sous leurs meilleurs jours cette saison. Lundi, Jake Evans s’est retrouvé au sol devant Kyle Burroughs. Photo Ben Pelosse
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2021-11-30T02:57:10Z
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Les jours de Marc Bergevin dans la chaise de directeur général du Canadien étaient comptés. Dans l’histoire de la LNH, ils sont rares, ceux qui ont été en mesure de résister à un départ aussi catastrophique.

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Geoff Molson l’a d’ailleurs affirmé dans son point de presse, qui s’est étiré sur près de 60 minutes.

« J’ai pris cette décision parce que c’était nécessaire, a-t-il martelé lundi. Notre début de saison est inacceptable pour le Canadien de Montréal. Quelque chose devait être fait. Je n’avais pas d’autres options. »

Il faut dire que le CH a été grandement hypothéqué par la perte de Shea Weber, l’absence de Carey Price et des blessures de Joel Edmundson et de Paul Byron. N’empêche, personne n’aurait cru voir cette équipe connaître le pire début de saison de son histoire après 22 matchs.

« Sur la glace, nous avons une bien meilleure équipe que ce que les résultats indiquent », a soutenu le propriétaire.

« Au tout début de la saison, ça a mal commencé. J’avais espoir que ça allait tourner. Mais la période creuse s’est prolongée plus longtemps que je ne l’avais prévu. Quand j’ai vu que ça ne s’améliorait pas, j’ai pris la décision de commencer les recherches pour trouver un remplaçant à Marc. Ça s’est déroulé assez rapidement. »

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Difficile à cacher

Tellement rapidement que Bergevin a été mis au courant de la situation par l’entremise des médias et de connaissances qui œuvrent au sein de la LNH.

« C’est hier [dimanche] que Marc et moi avons eu des discussions à propos de son congédiement. Il comprend que c’est difficile de garder ce genre d’information secrète jusqu’à la dernière minute », a-t-il rappelé.

« Ce qui est arrivé samedi [la démission de Scott Mellanby et les rumeurs d’embauche de Gorton] est dommage. J’étais en discussion avec Jeff Gorton. Je ne pouvais rien annoncer avant que le contrat soit signé. Pas longtemps par la suite, quelqu’un l’a appris. »

Par ailleurs, plusieurs prétendent que la présence du Canadien lors des dernières séries, rendue possible en raison de la COVID-19, et le retour inattendu de l’équipe face aux Maple Leafs de Toronto lors du premier tour ont incité Molson à offrir un sursis à son directeur général.

Ça ne semble pas être le cas.

« Marc et moi, on a commencé à discuter d’une prolongation de contrat, l’an passé. Ça a pris plus de temps que prévu. Après avoir atteint la finale de la Coupe Stanley, on a encore eu des discussions », a expliqué Molson.

Du temps pour réfléchir

Puis, cet automne, l’idée de congédier Bergevin a commencé à germer dans son esprit.

« Ce n’est pas avant le mois de septembre que je me suis dit qu’on devrait peut-être attendre avant de prolonger ce contrat. Je voulais me donner du temps pour réfléchir à la future structure de l’équipe. »

Néanmoins, Molson a reconnu que les dernières campagnes difficiles ont pesé dans la balance.

« Nous avons eu plusieurs saisons consécutives avec une performance moyenne et nous sommes venus près de subir l’élimination contre les Maple Leafs. Pour cette raison, conclure un troisième contrat à long terme demandait plus de temps de réflexion. »

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