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L'article provient de TVA Sports
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Trophée Vézina: un inhabituel favori

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Agence QMI

2022-02-06T13:33:45Z
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Alors que la fin de semaine du match des étoiles de la Ligue nationale de hockey (LNH) coïncide avec le début de la deuxième moitié du calendrier régulier, la course au trophée Vézina, remis au meilleur gardien du circuit, se clarifie de plus en plus. 

Voici cinq portiers qui pourraient mettre la main sur la récompense qui honore la légende du Canadien de Montréal. 

Igor Shesterkin – Rangers de New York 

Le gardien russe a fait écarquiller bien des yeux l’an dernier en paraphant une prolongation de contrat de quatre ans et 22,6 millions $ et ce, avec seulement 36 parties d’expérience dans la LNH. Ses détracteurs sont bien tranquilles depuis. Avec une fiche de 22-6-2, un taux d’efficacité de ,937 et une moyenne de buts alloués de 2,10, Shesterkin porte la défense inexpérimentée des Rangers sur ses épaules. Il est tout à fait dérisoire qu’il n’ait pas été invité à Vegas pour le match des étoiles et il sera assurément finaliste à l’obtention du Vézina. Certains lui prédisent même le trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe!

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Juuse Saros - Predators de Nashville 

Aucun gardien n’a touché à plus de caoutchouc que Saros cette saison, qui a disputé 38 des 46 parties des Predators. Le Finlandais, un des seuls portiers du circuit à mesurer moins de 6 pi, est le grand responsable des succès des étonnants «Preds», qui pointent au deuxième rang de la section Centrale. Son taux d’efficacité de ,927, identique à celui de la campagne précédente, et sa moyenne de 2,35 sont à la hauteur de ses performances en 2021-2022. Le futur tandem composé de Saros et du prometteur Iaroslav Askarov pourrait devenir le meilleur de la ligue dans quelques années.

Frederik Andersen - Hurricanes de la Caroline 

Les attentes étaient modérées envers le gardien danois, fraîchement arrivé à Raleigh après une autre déception éliminatoire à Toronto. Bien qu’il soit beaucoup aidé par la meilleure défense de la ligue – qui ne concède que 2,33 buts par match, un sommet dans la LNH – Andersen défend sa cage avec brio cette saison. En plus d’avoir remporté pas moins de quatre fois plus de matchs qu’il en a perdus, il présente une éblouissante moyenne de buts alloués de 2,01 et un taux d’efficacité de ,929. Un astérisque accompagnera peut-être son dossier en raison de la force de frappe des «Canes», mais il cadre parfaitement en Caroline du Nord.

Tristan Jarry - Penguins de Pittsburgh 

Après une saison mi-figue, mi-raisin en 2020-2021, Jarry s’est vu confier le filet des «Pens», alors que Matt Murray a pris la direction d’Ottawa. Si ce dernier fait maintenant la navette entre la LNH et la Ligue américaine de hockey, le nom de Jarry figure probablement sur la liste courte des gardiens qui auraient représenté le Canada aux Jeux olympiques de Pékin, si le circuit Bettman avait participé à la compétition. Malgré ses nombreuses blessures, la formation de Pittsburgh devrait se qualifier aisément pour les séries éliminatoires. Une partie de son succès peut être attribuée à Jarry, qui se situe parmi la crème de la crème des hommes masqués cette saison. S’il parvient à maintenir sa moyenne de 2,21 et son taux d’efficacité de ,923, il sera assurément considéré lors de la remise des trophées.

Andrei Vasilevskiy - Lightning de Tampa Bay 

Comment ignorer celui qui est affectueusement surnommé «Big Cat» ? À 27 ans, Vasilevskiy est déjà détenteur d’un Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile en séries éliminatoires, d’un Vézina et de deux Coupes Stanley. Il est reconnu presque unanimement comme le meilleur gardien du circuit depuis trois ans et a continué sur sa lancée cette saison. Bien qu’il défende le filet d’une des meilleures formations du circuit, «Vasy» est un incontournable dans ce palmarès, comme sa moyenne de 2,23 et son taux d’efficacité de ,922 en témoignent.

Mentions honorables: Jack Campbell (Maple Leafs de Toronto), Ilya Sorokin (Islanders de New York), Jacob Markstrom (Flames de Calgary) et John Gibson (Ducks d’Anaheim).

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