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L'article provient de TVA Sports
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Pas de miracle pour les sœurs Dufour-Lapointe

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Agence QMI

2022-02-06T13:00:47Z
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Les sœurs Chloé et Justine Dufour-Lapointe n’ont pas été en mesure de prendre part à la finale ultime des bosses de ski acrobatique, dimanche aux Jeux olympiques de Pékin, terminant respectivement 20e et neuvième.

Qualifiée quelques instants plus tôt, Chloé a accédé à la deuxième finale en prenant le 12e rang de la finale 1 avec une récolte de 73,60 points. Elle a ensuite été incapable de terminer parmi les six meilleures skieuses pour poursuivre sa route, obtenant 72,96 points.     

Également en lice dans cette deuxième finale, Sofiane Gagnon, originaire de Whistler, a chuté. Celle qui en était à ses tout premiers Jeux a pris le 12E échelon. Justine a subi le même sort pendant la première finale.

Justine avait été sacrée championne à Sotchi en 2014, puis vice-championne quatre ans plus tard à Pyeongchang. Elle a montré comme meilleur résultat une neuvième place cette saison en Coupe du monde.

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Médaillée d’argent en Russie, Chloé participait quant à elle à ses quatrièmes Olympiades. Elle avait pris la huitième position à l’épreuve de Coupe du monde de Tremblant au mois de janvier.

Des émotions fortes pour Justine    

Justine Dufour-Lapointe faisait tout pour réprimer ses larmes lorsqu’elle s’est présentée au micro du diffuseur officiel des Jeux olympiques, peu après la chute qui l’a exclue de la finale des bosses, dimanche matin.

Malgré tous les efforts que faisait Justine Dufour-Lapointe, l’émotion faisait trembler la voix de la double médaillée olympique et laissait transparaître sa grande déception. Cette dernière essuyait quelques larmes pendant l’entrevue. La bosseuse de 27 ans a perdu le contrôle de ses skis après son tire-bouchon 720, une chute qui anéantissait son rêve d’un troisième podium aux Jeux.

«Honnêtement, je suis allée vraiment gros dans mon saut du haut, a-t-elle raconté au micro de Radio-Canada. J’avais toute la confiance pour le réussir, mon saut. Malheureusement, je pense que j’ai pris un "edge" à l’atterrissage et ça m’a coûté ma "run" olympique. Mais tout va bien, je suis en santé.»

La Montréalaise a admis être particulièrement émotive parce que les quatre dernières années ont été pour elle «les plus dures à vivre, à surmonter».

«Mais je n’ai jamais abandonné. J’ai toujours cru en moi, a-t-elle poursuivi. J’ai cru que je pouvais faire partie de ces grandes championnes. Quand je me suis dit que j’allais venir ici, que j’allais sortir une Justine hors du commun, que j’allais oser faire de plus beaux sauts... c’est ce dont je suis le plus fière ce [dimanche]. C’est que j’ai osé le faire, gros, vite, mais ça n’a pas donné le résultat que je voulais.»

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Malgré la lourdeur de sa chute, Dufour-Lapointe voulait poursuivre sa descente et se rendre jusqu’au bas de la piste.

«Ce dont je veux que l’on se souvienne à la maison, c’est qu’au-delà des victoires, au-delà des échecs, je n’ai jamais abandonné, a-t-elle pointé. C’est pour ça que j’ai voulu finir ma descente. Pour montrer à tout le monde à la maison qui me regarde que je vous aime, que vous êtes restés avec moi jusqu’à la fin.»

Justine a pu être consolée au bas de la piste par ses aînées Maxime et Chloé, même si cette dernière participait aussi à la compétition (elle a également été exclue de la ronde finale).

«Maxime m’a prise dans ses bras. Elle m’a consolée. Elle m’a dit que la seule façon de sortir d’ici, c’est venir vous voir [les médias]. Puis d’être la championne que je suis et de venir vous dire exactement comment je me sens, de venir vous parler avec mon cœur. C’est ça que je fais présentement», a conclu la médaillée d’or à Sotchi, puis d’argent à Pyeongchang.

JO: Ted-Jan Bloemen 10e au 5000 m     

Pendant que le Suédois Nils van der Poel remportait in extremis la médaille d’or, dimanche à l’épreuve du 5000 m de patinage de vitesse longue piste des Jeux olympiques de Pékin, le Canadien Ted-Jan Bloemen s’est classé en 10e position.

Le champion olympique a parcouru la distance en 6 min 08,84 s. Il s’est toutefois compliqué la tâche avec un départ plutôt lent. Il est ensuite revenu de l’arrière avec notamment une dernière boucle sensationnelle de 28,97 s. Le Néerlandais Patrick Roest (+ 0,47 s) et le Norvégien Hallgeir Engebraaten (+ 1,04) ont complété le podium.

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Décoré d’argent quatre ans auparavant à Pyeongchang, Bloemen a terminé à 10 secondes du champion. Contrairement à van der Poel, il a semblé manquer d’énergie en fin d’épreuve. Le Canadien avait pourtant été sacré champion du monde en 2020, avant que van der Poel ne lui succède l’année suivante.

Bloemen tentera de se reprendre au 1500 m, mardi, puis au 10 000 m, vendredi.

Un retour spectaculaire     

Au Centre aquatique nationale, Rachel Homan et John Morris ont créé l’égalité au huitième bout avant de profiter d’une sortie ratée des Tchèques lors de l’engagement supplémentaire. Ils l’ont emporté 7 à 5 dans le cadre du tournoi de double mixte de curling.

Avec deux duels restants en ronde préliminaire, dont un plus tard dimanche, le Canada (5-2) est en bonne position pour terminer parmi les quatre premières nations et ainsi participer aux demi-finales.

Une pente à remonter     

À l’épreuve de patinage artistique par équipes, Roman Sadovsky s’est chargé du programme libre chez les hommes. Il a terminé cinquième et dernier avec 122,60 points. Le Japonais Yuma Kagiyama (208,94) a dominé.

Quelques instants auparavant, une troisième place de Madeline Schizas au programme court féminin des qualifications avait permis au Canada de terminer dans le top 5 et d’avancer en finale.

Trois Canadiens en finale au slopestyle     

Trois des quatre planchistes canadiens en lice au slopestyle ont assuré leur billet pour la finale, dans la nuit de vendredi à samedi aux Jeux olympiques de Pékin.

Mark McMorris a été le meilleur représentant de l’unifolié durant les qualifications. À sa deuxième descente, il a réussi une impressionnante performance de 83,30 points, ce qui lui a valu la deuxième place, 3,5 points derrière le Chinois Su Yiming.

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Les Québécois Sébastien Toutant et Maxence Parrot seront aussi de la finale, réunissant les 12 meilleurs planchistes des qualifications.

Toutant s’est emparé de la huitième position, grâce à sa deuxième tentative, lors de laquelle il a inscrit 71,06 points. 

«Ça se passe mieux que je pensais, a souligné Sébastien Toutant. On doit porter le masque et nous sommes testés tous les jours, mais les restrictions sont moins importantes que je croyais. Nous ne sommes pas en prison. C’est très relax.»

Toutant apprécie son expérience. «Je suis très choyé de participer à mes troisièmes Jeux et je tente d’apprécier chaque moment, a-t-il raconté. Ce n’est pas tout le monde qui a cette opportunité.»

«Les conditions sont difficiles, il fait froid et il vente beaucoup, a-t-il souligné. Sur ma première descente, le vent m’a apporté et j’ai manqué de vitesse. À ma deuxième descente, tout s’est bien passé de A à Z jusqu’au dernier saut où j’ai eu des problèmes à l’atterrissage. Avec un meilleur atterrissage, mon pointage aurait été meilleur.»

«Ce n’était pas ma meilleure journée au niveau des sensations, d’ajouter le champion olympique en titre au Big Air, mais j’ai réussi une bonne descente quand ça comptait.»

Toutant a un plan en tête pour la finale. «J’ai une grosse descente en tête pour la finale, a-t-il souligné. Si je l’atterris, je pourrai bien faire. J’étais passé près d’obtenir un bon résultat en slopestyle à Pyeongchang et je veux me reprendre. C’est plus fâchant quand tu connais une mauvaise performance parce que tu dois attendre quatre ans pour te reprendre.»

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Le Canadien Mark McMorris a pris le deuxième rang avec un pointage de 83.30 points.

Pour sa part, Parrot a amassé 70,11 points à son premier essai et n’a pas été en mesure d’améliorer son sort à son second. Il a tout de même obtenu le 10e billet donnant accès à la finale.

Darcy Sharpe est donc le seul membre de la feuille d’érable à avoir échoué dans la quête d’une finale aux Jeux olympiques. Sa meilleure descente de 45,46 points lui a conféré le 23e rang sur 30 participants.

Le Canada en finale du patinage artistique par équipe     

La patineuse Madeline Schizas a réussi un petit tour de force en qualifiant le Canada pour la finale du patinage artistique par équipe.

Avant la dernière épreuve, le programme court féminin, les représentants de l’unifolié occupaient la sixième place. Or, seules les cinq premières nations obtiennent leur billet pour la finale. Les Canadiens accusaient ainsi un retard de deux points sur l’Italie, qui était au cinquième rang.

Schizas a ainsi pris les choses en main et a réussi une impressionnante prestation lui rapportant 69,60 points. Ce pointage lui a valu le troisième rang de son épreuve, offrant du même coup huit points au classement pour son pays.

Pendant ce temps, l’Italienne Lara Gutmann n’a pu faire mieux qu’une neuvième place, en vertu d’un pointage de 58,52, permettant aux Canadiens de les devancer.

Les représentants de l’unifolié ont même devancé la Chine, pour terminer quatrièmes des qualifications.

La finale, regroupant le Canada, le Comité olympique russe, la Chine, le Japon et les États-Unis, s’amorcera plus tard en soirée.

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Curling: la COVID-19 sème la confusion     

L’équipe canadienne de curling en double mixte, composée de Rachel Homan et John Morris, devait encore affronter les Australiens quand la représentante de la formation, Tahli Gill, a contracté la COVID-19.

Gill et son coéquipier, Dean Hewitt, devaient ainsi perdre leurs duels restants par forfait, dont celui contre le Canada, et même quitter le site des Jeux olympiques pour retourner dans leur pays natal, avait annoncé le Comité olympique australien.

Gill avait même partagé une vidéo sur son compte Instagram, confirmant la nouvelle. Elle a ajouté qu’elle avait contracté le virus il y a environ un mois, mais qu’elle avait maintenu une petite charge virale depuis ce temps.

C’est toutefois à ce moment que l’histoire a pris une tournure étrange. Quelques minutes avant le début de la journée d’activités au Cube de glace, où se disputent les matchs de curling, Hewitt et Gill ont été aperçus en pleine préparation.

Quelques instants plus tard, le Comité olympique australien confirmait, cette fois, que le Comité d’experts médicaux de Pékin avait jugé que la charge virale de Gill était assez basse pour poursuivre le tournoi olympique.

Par ailleurs, l’épreuve masculine de ski alpin a été repoussée à une autre journée en raison des forts vents qui compromettaient la sécurité des skieurs.

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