Tristan Jarry: à l'image de Carey Price
Agence QMI
Après un parcours éliminatoire compliqué l’année dernière, le gardien des Penguins de Pittsburgh Tristan Jarry a reçu un vote de confiance primordiale de son directeur général Ron Hextall qui lui a permis de garder confiance en ses moyens.
C’est du moins l’avis du président aux opérations hockey Brian Burke. Selon lui, Hextall a permis à Jarry de profiter d’une certaine tranquillité d’esprit en mettant rapidement un terme aux rumeurs de transaction selon lesquelles il devait acquérir un gardien.
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Le tout semble avoir été payant. En effet, Jarry, qui dispute une deuxième saison comme gardien numéro 1 du club de la Pennsylvanie, montre une moyenne de buts alloués de 2,21 et un taux d’efficacité de ,923 en 37 parties cette saison.
«C’était crucial, a fait valoir le Burke dans un entretien avec le quotidien Pittsburgh Tribune-Review publié samedi. Avoir un gardien de but en difficulté lors de sa première véritable apparition en séries éliminatoires, ce n'est pas inhabituel. Nous ne pensons pas qu’il a connu une bonne série contre les Islanders.»
À l'image de Price
Contre la formation de New York au premier tour des éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH), au printemps dernier, Jarry a permis 21 buts en six matchs.
Mais plusieurs grands gardiens du circuit ont également connu ce genre de difficultés avant de se ressaisir par la suite, a constaté Burke.
«Vous regardez Marc-André Fleury, je pense qu’il a eu quelques séries difficiles. [Le gardien du Lightning de Tampa Bay Andrei] Vasilevskiy. [Celui du Canadien de Montréal] Carey Price. Donc, des difficultés tôt dans une carrière, ce n’est pas inhabituel.»
Comme un mariage
Hextall a toujours été reconnu pour son caractère bouillant. La situation n’a pas changé maintenant qu’il est passé de la patinoire aux opérations hockey. Burke et lui travaillent pour la première fois ensemble depuis qu’ils ont été embauchés le même jour, le 9 février 2021, et l’aîné doit s’adapter.
Mais jusqu’ici, tout se déroule comme sur des roulettes et les deux hommes apprennent rapidement à se connaître, travaillant en étroite collaboration chaque jour.
«C'est comme être marié, a imagé Burke. Je me lève tous les jours et je travaille avec Ron Hextall. Nous devons faire en sorte que cela fonctionne. Jusqu'à présent, ça a été formidable. Ses convictions sont fortes. Ses opinions sont fortes. Il est collaboratif. Je suis impliqué dans chaque décision. L'entraîneur aussi. C'était génial. Cela a été une excellente relation de travail.»