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L'article provient de TVA Sports
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«Tout est possible» P.K. Subban

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-02-08T19:37:13Z
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Il y a toujours des rumeurs. À Montréal, comme au New Jersey. Mais pour P.K. Subban, les bruits se font persistants à un peu plus d’un mois de la date limite des transactions dans la Ligue nationale de hockey (LNH).

Subban, 32 ans, n’est plus le défenseur étoile qui a déjà gravé son nom sur le trophée Norris en 2013. L’Ontarien joue toutefois encore d’assez bonnes minutes avec les Devils avec un temps de jeu moyen de près de 20 minutes (19:39). 

Sur le plan contractuel, il devient également plus logique de croire à une transaction. Son contrat gargantuesque de 8 ans et 72 millions $ pour une moyenne de 9 millions $ par saison se terminera à la fin de l’année.

Dans un tel contexte, Ray Shero et les Devils pourront explorer l’option d’un échange pour une équipe à la recherche d’un défenseur droitier avec de l’expérience.

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«Tout est possible, a répondu Subban quand on lui a demandé si la possibilité de partir du New Jersey le tracassait. Je joue depuis assez longtemps pour savoir ça. Je n’y porte pas trop attention. Je suis heureux avec les Devils, je sais qu’il y a eu des hauts et des bas pour moi au New Jersey. Je veux qu’on tourne le bateau. Mais je comprends la business.»

Pour Lindy Ruff, Subban n’a pas changé son attitude au cours des dernières semaines malgré les distractions.

«P.K. est un pro, a dit Ruff. À cette période de l’année, il y a toujours des rumeurs et des échanges. Tu veux jouer du mieux que tu peux. Il a de l’expérience et je crois qu’ultimement cette situation ne l’affecte pas.»

Montréal, la maison 

Choix de 2e tour du Canadien en 2007, Subban vient tout juste de participer à son 800e match dans la LNH. Pour sa visite au Centre Bell, il en sera à un 801e match. Il n’y aura toutefois pas de spectateurs pour le voir à l’œuvre.

Dans la machine à rumeurs, on associe parfois le nom de Subban à Montréal. Plusieurs partisans aimeraient le revoir avec le CH. Si cette possibilité ferait le bonheur de certains fidèles, elle semble toutefois très peu réaliste.

Questionné à savoir s’il aimerait rentrer au bercail, le numéro 76 a offert une réponse digne d’un politicien.

«C’est une ligue de 32 équipes maintenant. Que ce soit Montréal, Jersey ou Nashville, tu veux jouer où tu te sens désiré. Pour l’instant, cette équipe est Jersey. Ils ont fait une transaction pour acquérir mes services.»

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«Montréal sera toujours comme la maison pour moi. J’aime toujours y revenir. Je n’ai jamais montré des émotions négatives envers Montréal. C’est là que j’ai amorcé ma carrière et j’en suis reconnaissant.»

En 43 matchs cette saison, Subban a amassé 15 points (2 buts, 13 passes) et il présente un différentiel de -5.

«Pour un gars de 800 matchs, j’ai encore beaucoup d’énergie et mon corps répond bien, a-t-il répliqué. Le temps mort durant la pandémie m’a aidé. J’ai eu du temps pour récupérer et travailler sur mon corps. J’ai souvent eu de longs parcours en séries. Ça retire du temps de récupération et préparation durant la saison morte. Mon but est toujours de gagner la coupe Stanley. Je sens que je peux encore jouer, tant que je le veux. Je suis surpris puisque j’ai pas mal de millage.»

Le retour de Tatar 

Tomas Tatar renouera également avec le Centre Bell. Le Slovaque a paraphé un contrat de deux ans et neuf millions (4,5 millions $ en moyenne) au cours de l’été avec les Devils.

«C’est bien de revenir, a affirmé Tatar. Je trouve ça étrange de me retrouver dans le camp opposé. Juste de revenir dans cet édifice, ça me redonne des souvenirs. C’est un peu triste de ne pas jouer devant les partisans du Centre Bell. J’aurais aussi aimé que les jeunes joueurs découvrent cette ambiance.»

Tatar a connu des jours heureux à Montréal aux côtés de Phillip Danault et de Brendan Gallagher. Mais l’ancien numéro 90 n’avait participé qu’à cinq rencontres en séries lors du long parcours du Tricolore. Il savait que son futur devait passer par une autre ville.

«J’ai déjà dit que c’est une business. Il y a des décisions à prendre à la fin d’un contrat. Je ne sentais pas qu’il y avait une place pour moi afin de poursuivre ici. Je l’ai accepté. Je cherchais un nouveau défi et j’aime ça à Jersey. Nous voulons construire pour le futur. Il y a beaucoup de talent, de bons jeunes. Si nous pouvons placer les pièces au bon endroit, nous pourrons bien construire.»

À sa première saison avec les Devils, Tatar n’a pas encore répondu aux attentes avec 17 points (8 buts, 9 passes) en 43 matchs.

«J’aimerais contribuer encore plus offensivement», a-t-il répondu.

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