Thomas Delorme donne des détails sur son arrivée dans «Les bracelets rouges»
Daniel Daignault
On l’a vu dans La vie compliquée de Léa Olivier, Toute la vie, et plus récemment, il a joué le rôle de Xavier dans STAT. Voilà que Thomas Delorme débarque dans la série Les bracelets rouges. Ce jeune comédien fraîchement diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal fait de plus en plus sa marque et il n’a pas fini de nous surprendre.
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Thomas, parle-nous de ton nouveau rôle dans Les bracelets rouges?
Sans vouloir trop en révéler, la vie de Joey, mon personnage, va être chamboulée par des événements, et il va se retrouver dans l’univers des bracelets rouges.
Comment était-ce de plonger dans cet univers particulier?
Je le connaissais un petit peu et, dans ma préparation, j’ai regardé la série pour en savoir plus sur le projet. Je l’avais dit à l’autrice, Stéphanie Perreault: je trouve que Les bracelets rouges est une bonne série pour quelqu’un qui sort de l’école, parce que c’est dense. On explore tellement de zones différentes quand on étudie, entre autres le drame profond, et avec ce rôle, il y avait vraiment quelque chose de plaisant à jouer, c’était chunky comme partition. Je me sentais plus à l’aise d’aller défendre ce personnage après avoir cumulé de l’expérience à l’école et sur d’autres plateaux de tournage.
Dans la série, tu joues entre autres avec Jade Charbonneau?
Oui, on se connaissait déjà parce qu’on s’était rencontrés sur le plateau de Toute la vie. Elle jouait la soeur de Cassandra Latreille, et Jade et moi, on s’entend très bien. On a eu plusieurs scènes à jouer ensemble dans Les bracelets rouges; c’était 100 % avec elle, contrairement à l’autre série, dans laquelle nos personnages ont échangé une ou deux scènes seulement. J’ai croisé d’autres comédiens de la série sur le plateau, mais je n’ai pas vraiment eu l’occasion de tourner avec eux. Je ne veux pas trop en dévoiler au sujet de mon personnage ni révéler de ce qui va se passer. Mais on peut dire que Joey est un gars cool; il est sauveteur, et ce qui va lui arriver va changer sa vie, comme n’importe quel personnage qui vit une situation particulière dans Les bracelets rouges. Même s’il n’est pas tant dans la gang des bracelets, il va vivre pas mal la même affaire.
Peux-tu me parler de ton parcours?
J’ai étudié trois ans à l’école de théâtre. J’ai terminé en mai l’an dernier et je suis arrivé devant un vide complet. Au cours de l’été, j’ai attendu, pour voir s’il allait arriver des choses, et ce projet-là s’est présenté. Jouer dans Les bracelets rouges, ç’a été ma première opportunité depuis ma sortie de l’école. En fait, j’ai été chanceux, parce qu’une semaine après avoir fini de tourner dans la série, je me suis retrouvé sur le plateau de tournage de STAT. Tout s’est bien enchaîné.
As-tu aimé jouer dans STAT? On sentait que ton personnage était stressé, puisque plusieurs personnes croyaient que c’était toi qui avais empoisonné ta grand-mère!
Oui, et on m’a appelé le jeudi pour me dire que je tournais le lundi suivant. Je partais vraiment au combat! J’ai quand même des parents qui sont dans ce milieu-là (les comédiens Julie Perreault et Sébastien Delorme), et j’ai un peu compris ce qu’était le rythme d’une quotidienne. Je savais que je ne pouvais pas arriver là sans être préparé. Ça ne me tentait pas de sentir que mon texte m’échappe. Je voulais être solide, et surtout être capable de jouer, parce que ça va tellement vite. Il faut être concentré, préparé, et bien faire ça. C’était donc super le fun et j’étais content de recevoir les textes à petit feu, et de voir que chaque semaine, je revenais. J’ai vraiment été chanceux parce qu’au final, j’ai été à durant cinq semaines. J’adorais mon personnage, et l’une de mes colocs dans STAT était Amaryllis Tremblay, qui était dans ma classe au Conservatoire. C’était drôle de la retrouver dans ce contextelà, parce qu’on avait souvent eu l’occasion de jouer ensemble quand on étudiait.
As-tu d’autres tournages en vue pour les prochains mois?
Il n’y a pas grand-chose en ce moment, j’ai des mini-projets personnels que je fais, à gauche et à droite, pour me tenir occupé.
Dans le cadre de tes études, as-tu eu l’occasion d’aller en France?
Oui, c’était entre ma deuxième et ma troisième année du Conservatoire. C’était un voyage organisé par l’école, au cours duquel on devait préparer quatre shows, qu’on a présentés. Il y avait un Molière, un théâtre de rue, un show de chant et un autre de poésie, dirigés par Yves Morin, Félix Beaulieu-Duchesneau et Catherine Allard. On est partis trois semaines en tournée. On est allé à Versailles, puis on s’est rendus dans des villages dans le coin de Toulouse. C’était une belle préparation pour la troisième année, alors qu’on présente les spectacles devant des metteurs en scène invités. Là, avec ce voyage, c’était la première fois qu’on pouvait acquérir de l’expérience devant public. En fait, c’était la première fois qu’on avait l’occasion de jouer devant des spectateurs depuis la première année de nos études.
Ça devait être enrichissant?
Oh oui! C’était «débile» comme expérience. Tu te rends compte que tu fais plus de tests de son que de shows! C’était interminable, on était à la grande chaleur, mais ça soudait bien les troupes, et on a été super bien accueillis là-bas par les organisateurs de festivals. Pour faire court, le Conservatoire paie le billet d’avion aller-retour, mais c’est toi qui décides de la date à laquelle tu reviens. Il y en a qui sont rentrés tout de suite après à Montréal. J’ai un ami qui est parti en Italie, et moi, je suis resté là-bas un petit peu avant de revenir. Ç’a été le fun de vivre ça avant d’entreprendre la troisième année au Conservatoire.
Les bracelets rouges, mardi 20 h, à TVA.