Sutter veut éviter l’Avalanche à tout prix

L’entraîneur-chef des Flames de Calgary, Darryl Sutter, souhaite que son équipe fasse un bon bout de chemin lors des prochaines séries éliminatoires. Pour que ce souhait s’exauce, il estime que ses hommes devront éviter l’Avalanche du Colorado à tout prix.

«Pour qu’une équipe repêchée s’en sorte victorieuse, il va falloir qu’une autre subisse une dégringolade monstrueuse. Si tu es une équipe repêchée, tu ne veux pas du tout affronter le Colorado en première ronde, parce que ces huit jours seront une véritable perte de temps», a mentionné l’homme de 63 ans, qui a bien fait rire les journalistes après l’entraînement des siens.

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L’organisation de l’Alberta est en bonne position pour éviter cette puissance de l’Association de l’Ouest, puisque tout comme l’Avalanche, les Flames trônent au sommet de leur section. Avant les duels de mardi soir, l’équipe qui dispute ses matchs à domicile au Scotiabank Saddledome comptaient 79 points en 59 matchs, ce qui leur permettait de devancer les Kings de Los Angeles, installés au deuxième échelon de la section Pacifique, par cinq points. La formation de la Californie avait toutefois joué deux matchs de plus.

Les Oilers d’Edmonton (68 points en 59 matchs) occupaient la troisième place de cette section, tandis que les Golden Knights de Vegas possèdent le même nombre de points, mais en deux duels de plus. L’organisation du Nevada possédait d’ailleurs le dernier billet, parmi les équipes repêchées, donnant accès aux séries éliminatoires. C’est eux qui auraient la lourde tâche d’affronter l’Avalanche dès le premier tour éliminatoire.

«Las Vegas et Edmonton sont encore les meilleures équipes sur papier, a admis Sutter. [Les médias] l’ont dit, moi aussi je l’ai dit, sur papier, ils sont les meilleurs. Tu dois rester devant ces équipes pour faire les séries.

«Dans le monde du hockey, tu ne peux jamais être satisfait. C’est tout ce qu’il y a à savoir. Si tu ne travailles pas continuellement pour t’améliorer, quelqu’un d’autre le fera, autant sur le plan personnel que collectif.»