Steven Stamkos devance Vincent Lecavalier
Agence QMI
Fort d’un début de saison exceptionnel, Steven Stamkos continue de faire sa marque dans l’histoire du Lightning de Tampa Bay. Avec deux points, samedi, il a en effet devancé le Québécois Vincent Lecavalier au deuxième rang de l’histoire de l’organisation.
Le capitaine de l’organisation a marqué un but égalisateur en début de troisième période, puis s’est fait complice du but qui a permis à son équipe de forcer la prolongation lors des dernières minutes de la troisième période contre l’Avalanche du Colorado.
- À lire aussi: Gourde emballé par sa nouvelle vie
- À lire aussi: Un modèle d’efficacité à 20 ans
Le club de Denver a finalement triomphé en fusillade au compte de 4 à 3. Mais Stamkos a porté sa récolte à quatre buts et neuf points en cinq parties cette saison, ainsi qu’à 443 filets et 875 points en 846 rencontres depuis qu’il a été la toute première sélection du repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) en 2008.
C’est un de plus que Vincent Lecavalier (383 buts, 491 aides), qui glisse au troisième rang. Et 78 de moins qu’un autre Québécois, soit Martin St-Louis (365 buts, 588 aides). Deux joueurs avec qui Stamkos a joué et pour qui il a beaucoup de respect.
«Cela me rappelle beaucoup de souvenirs de [la période au cours de laquelle je jouais] avec ces deux gars, a dit Stamkos après la rencontre de samedi, selon le "Tampa Bay Times". Évidemment, chaque fois que vous êtes dans certaines catégories avec ces deux-là, c'est assez remarquable. Vous savez, ce sont deux piliers de cette organisation, donc je suis fier d'être dans cette aventure depuis longtemps et, espérons-le, encore longtemps pour aider cette équipe à gagner. [C'est] certainement quelque chose dont on peut être fier.»
Un bémol
Ce match de réjouissance a toutefois été obscurci par une mise en échec douteuse de Stamkos à l’endroit du défenseur Samuel Girard en prolongation. L’attaquant a projeté son adversaire la tête la première dans la bande lorsque celui-ci a freiné en zone offensive avant de lui asséner un coup de poing à la tête.
«Je n’ai pas eu l’occasion de regarder [la séquence] et je n’ai pas eu l’occasion de parler avec Sam ou les thérapeutes non plus», s’est contenté de dire l’entraîneur de l’Avalanche Jared Bednar.