«Sortez-moi d’ici!»: Cette campeuse qui a montré son côté givré est éliminée

Guillaume Picard
Sophie Durocher s’est entraînée pendant des mois avant de débarquer dans la jungle du Panama, en juillet dernier, pour le tournage de la deuxième saison de Sortez-moi d’ici!.
Ne faisant jamais les choses à moitié, elle s’est astreinte à un programme d’exercices dès qu'elle a su qu’elle serait de l’aventure. De janvier à juillet 2023, elle a trimé dur.
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La chroniqueuse du Journal et animatrice de QUB s’est même privée de dessert pour être au sommet de sa forme aux côtés de ses camarades d’infortune de l’émission la plus populaire de l’hiver, à TVA.
Elle s’est dans les faits préparée comme une actrice le fait avant de jouer dans un film d’action.
- Écoutez la rencontre Durocher-Dutrizac avec Sophie Durocher via QUB :
«J’ai complètement arrêté de prendre de l’alcool, j’ai commencé à m’entraîner tous les jours et j’ai perdu un bon 20 livres.»
Elle n’allait pas à Sortez-moi d’ici! pour faire de la figuration. Oh non! Elle souhaitait vraiment succéder à la reine couronnée de la première saison, Andréanne A. Malette.

C’est pour cette raison que sa déconvenue était totale quand elle a été éliminée dans le sixième épisode, diffusé dimanche, d’autant plus qu’elle souhaitait remporter les 50 000$ remis à la fondation du gagnant. Dans son cas, elle jouait pour la Fondation québécoise du cancer.
«J'avais un plan dans ma tête et je n’ai pas réussi à atteindre ce but. Mais en même temps, quand je me parle à moi-même, je me dis: “j’ai participé à l’émission, j’ai été confrontée à mes peurs, tout ça je l’ai fait”.»
«Le simple fait d’être là est excessivement difficile. Il fait chaud et humide 24h sur 24. Tu manges mal. Tu dors à la belle étoile, tu te fais manger par les moustiques et en plus tu as des spots dans la face quand tu essaies de dormir. Avec Dave Morissette qui ronfle à côté et Rosalie Vaillancourt qui décide de raconter des blagues à Philippe Laprise à 4h du matin!»
Une autre Sophie
La communicatrice sort grandie, transformée même, de la jungle panaméenne, parlant d'une expérience professionnelle parmi les plus importantes pour elle.

«Je me suis prouvée à moi-même que quand je me fixe un objectif, je suis capable de mettre tout en branle pour l’atteindre.»
En plus, elle a montré son côté givré aux Québécois. «Les gens soulignent à quel point je suis positive et que j’encourage les autres. Dans le dernier épisode, on me voit brosser les cheveux de Rosalie, je crois que les gens découvrent la main de velours dans le gant de fer.»
La peur des hauteurs
Sophie Durocher avait amorcé l’aventure en guerrière, en réussissant à traverser sur un câble d’acier deux sections du plus haut gratte-ciel d’Amérique centrale, tout ça à une hauteur de 163 mètres alors qu’elle souffre de vertige.
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«Mon chum [Richard Martineau] me parle souvent du regard que j’avais durant le défi en hauteur. D’aller chercher une hyper concentration, ça, je ne pensais pas que j’avais ça en moi. Il fallait quand même que j’aille au Panama pour voir à quel point je suis une fille courageuse. Je peux le dire, ce n’est pas de la fausse modestie. J’ai pu tester les limites de mon courage et je suis allée bien plus loin que je pensais.»
Elle a aussi pris part au défi dans lequel Philippe Laprise et elle devaient délivrer Patricia Paquin le plus rapidement possible de sa fâcheuse position. Patricia, pour ceux qui auraient manqué ça, était enfermée dans une cage de verre dans laquelle l’eau montait en même temps qu’on ajoutait des serpents de tous les formats.
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Si un jour on propose une édition «All-Star» de Sortez-moi d’ici!, Sophie Durocher sera prête à boucler ses valises, et ce, même si elle n’est plus capable de manger des fèves et du riz, le menu de base des campeurs.