Publicité
L'article provient de 7 jours

Sophie Prégent explique pourquoi elle a accepté son rôle dans Ravages

Partager

Samuel Pradier

2024-05-08T10:00:00Z
Partager

Sophie Prégent a récemment publié Manger c’est bon!, un livre de recettes dont les profits sont destinés à la fondation Autiste & Majeur. La comédienne est d’ailleurs très impliquée tant dans la fondation que dans l’école de son fils, où elle est administratrice.

• À lire aussi: La distribution de Ravages décrit la série en trois mots

• À lire aussi: Sophie Prégent aide son père a déménager en résidence

L’idée de ce livre de recettes était une évidence pour Sophie Prégent, et encore plus pour son conjoint, Charles Lafortune, qui en a eu l’idée. «J’aime beaucoup cuisiner, j’aime beaucoup recevoir. J’aime que ce soit beau et bon dans l’assiette», explique la comédienne. Néanmoins, il était aussi évident que si elle faisait le pas d’écrire un livre, ce ne serait pas pour satisfaire son ego. «Tous les profits vont à la Fondation Autiste & majeur, j’ai cédé tous mes droits d’auteur. Ça fait un an que je travaille là-dessus et je ne fais pas un sou dessus. Ce n’est pas un projet personnel, je le fais entièrement pour la fondation afin de récolter des fonds et de faire connaître nos actions.»

Près d’un mois après la sortie du livre, elle reste étonnée de son succès, tant sur le plan des ventes que sur celui de la visibilité médiatique. «D’abord, je trouve que c’est un bel objet, même si sa réalisation a été complexe. J’ai fait preuve de beaucoup de candeur quand je me suis lancée. J’éprouve beaucoup de fierté d’avoir réussi ce projet, c’est un beau représentant de la fondation, et ça me permet d’expliquer ce qu’on fait.»

Publicité

Sophie Prégent travaille actuellement sur les projets de la Fondation, notamment l’ouverture de plusieurs Espaces Autiste & majeur à travers le Québec. «On vise plusieurs villes en région, on aimerait en avoir au moins six ou huit d’ici 2028.» En parallèle, elle est aussi administratrice de l’école de son fils, À pas de géant. «C’est beaucoup de travail. On vient de déménager une école de 55 millions, et il est essentiel de la rendre conforme à nos attentes. C’est un engagement que j’assume avec passion.»

Contre-emploi

Dans la série Ravages, prévue pour une diffusion sur Club illico en 2025, Sophie Prégent incarne une stratège à la tête d’une agence de communication spécialisée dans la gestion de crise. «Elle joue vraiment dans la cour des grands. Évidemment, à ce niveau-là, elle a des secrets, des choses qu’elle ne peut pas dévoiler. Elle arrange la vérité et a une équipe autour d’elle pour contrôler la sortie des informations dans les médias selon ses souhaits.»

La comédienne s’amuse avec ce personnage, qui marche constamment sur le fil de la légalité. «Elle entre en conflit un peu avec tout le monde, elle s’oppose fréquemment. Malgré tout, elle reste loyale envers ses clients et est prête à pousser les limites de la justice pour les servir, même si ça signifie transgresser des règles. Elle n’est pas croche, elle sait exactement qui la nourrit et quel est son but.»

Sa motivation pour accepter ce rôle était de pouvoir jouer quelque chose de très différent de ce qu’elle a proposé dans les dernières années. «C’est un personnage très stratégique, qui feint souvent de ne pas comprendre alors qu’elle saisit tout parfaitement, qui laisse croire qu’elle est mal informée alors qu’elle détient toutes les données... Elle trafique un peu la réalité, elle n’est jamais droite. Elle est comme une eau très trouble.»

Publicité

Croisement avec la réalité 

Étonnamment, après 10 ans à la tête de l’Union des artistes, Sophie Prégent a souvent rencontré des personnes de ce genre. «Quelqu’un qui a déjà fait un peu de politique se rend compte à quel point ce n’est jamais blanc ou noir, c’est toujours une éternelle nuance de gris. C’est sûr que j’ai fréquenté un peu ce genre de gens à l’Union, mais pour d’autres raisons et dans d’autres contextes que la série. En fait, le côté ténébreux de l’âme humaine, j’ai côtoyé ça, c’est sûr.»

Supposer qu’on connaît quelqu’un et qu’on sait ce qu’il va faire, comment il va agir, il n’y a rien de plus faux quand on évolue dans les sphères du pouvoir. «J’ai appris à l’UDA. Je ne suis pas toujours fière de l’être humain quand je prends un peu de recul.»

Le livre Manger c’est bon!, de Sophie Prégent, est actuellement disponible partout. Pour connaître toutes les actions de la fondation, rendez-vous sur le site fondationautisteetmajeur.com

À VOIR AUSSI:

Publicité
Publicité

Sur le même sujet