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Culture

Sophie Bourgeois recevra l’aide d’un humoriste bien connu dans sa nouvelle émission de rénovations

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Hélène Fleury

2024-04-24T10:00:00Z
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La comédienne Sophie Bourgeois, qu’on a pu suivre pendant de nombreuses années dans l’échappée, débarque à vrai pour nous montrer la passion qui l’habite en plus de son métier d’actrice, soit la rénovation. D’un vieux camp de chasse abandonné, elle fera un havre de paix, en participant à toutes les étapes de la construction.

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Sophie, qu’est-ce qui vous attire dans la rénovation?

En fait, il y a beaucoup de choses. Quand j’ai fini l’école de théâtre, étant donné que je me destinais à un métier rempli d’insécurités, j’avais besoin de racines. Je me suis acheté un duplex pas cher à Montréal, où il y avait beaucoup de rénovation à faire. C’est comme ça que cette passion est entrée dans ma vie.

Ça prend un certain talent!

Il y a des choses que j’ai apprises par moi-même, mais j’ai eu du coaching aussi. J’ai toujours eu des goûts au-dessus de mes moyens. (rires) Donc, je dois mettre la main à la pâte, je n’ai pas le choix de m’en mêler. Je suis devenue très bonne parce que j’ai pris de l’expérience tranquillement. Je suis une créatrice. Il y a une partie de ma vie, comme actrice, dont le pouvoir est dans les mains des autres. Quand il s’agit de l’aspect créatif, par exemple pour arranger une vieille maison délabrée, ça tourne vite dans ma tête, je vois rapidement les multiples possibilités. Dans ce projet-ci, j’ai fermé l’entrée par laquelle on arrivait dans la maison abandonnée, et j’ai abattu 200 pieds d’arbres dans la forêt pour qu’on entre par un rond-point. J’ai complètement changé la dynamique de la maison en suivant mon intuition. Souvent, les gens me disent: «Coudonc, es-tu designer?» Non, je ne regarde aucune revue de décoration, mais je me rends compte que je suis la mode bien malgré moi. Je suis même peut-être en avance sur elle! (rires)

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Pourquoi avoir choisi de reconstruire votre vieille maison abandonnée plutôt que de l’arranger?

J’ai pris en compte plusieurs avis. Je me suis fait une tête. Un ami m’a dit que les ratons laveurs avaient visité le toit. J’ai dû être un bûcheron dans une autre vie. Ma grande passion, c’est de prendre ma tronçonneuse et d’abattre des arbres dehors! Il n’y a rien qui me rend plus heureuse que de faire le ménage en défrichant une terre, de faire des bûches et de commander une fendeuse. Quand la compagnie de production Trio Orange m’a appelée, je leur ai dit: «OK, je vais vous expliquer ce que c’est que d’être une femme toute seule en construction et les erreurs que j’ai faites.» Cette émission pourra servir à d’autres femmes pour qu’elles ne répètent pas mes maladresses. On va parler de tous mes rêves d’être autonome... et même d’Hydro-Québec. Je n’ai pas le cerveau d’un ingénieur, donc l’idée des panneaux solaires, c’était trop cher. J’ai laissé tomber. Dans les épisodes, je pleure, je dis des gros mots, je ris... Il y a des jours où je suis inquiète financièrement, puis d’autres où j’ai le goût de tout vendre. Vous allez me voir tout faire et être dans tous mes états!

Avez-vous réussi à respecter votre budget?

Non, je l’ai dépassé. Les trois grandes lignes de cette série sont: c’est quoi être une femme dans le monde de la rénovation, quoi faire et quoi ne pas faire.

On voit Réal Béland venir vous donner un coup de main...

Réal, c’est comme un frère. On a une passion commune, lui et moi: la tronçonneuse! (rires) Il met ses bottes et vient m’aider. Sa femme est une de mes meilleures amies.

Votre fille Charlie vous a aussi aidée...

Charlie a fait des cours en arts. Elle a maintenant 16 ans et elle a beaucoup de goût. C’est vraiment une artiste. Je prends moi-même toutes les décisions, de l’excavation à la décoration, mais pour les carreaux de céramique, j’avais besoin d’un oeil extérieur, et ma fille m’a aidée. Mon métier de comédienne et mon amour de la rénovation vont l’un avec l’autre, car c’est de la création dans les deux cas. Toutefois, la construction est quelque chose de très concret, et ça, ça me fait du bien. C’est physique aussi; je n’ai pas besoin de m’entraîner!

Dès le 7 mai sur Vrai.

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