Gregory Charles donne son avis sur les trois candidats en danger à Star Académie

Ce dimanche, Sandrine Hébert, Gaelle Khoueiry-Jaber et Jérémy Plante donneront tout ce qu’ils ont pour garder leur place à Star Académie. Gregory Charles nous explique pourquoi ils ont été mis en danger et ce qu’ils peuvent faire pour gagner la faveur de leurs professeurs et du public.

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Sandrine Hébert: Un défi d'interprétation

«Sandrine a chanté une chanson de Roxane Bruneau, mais elle n’a pas relevé le défi. Ce n’est pas une question de qualité de voix ou de justesse. C’est essentiellement un problème de sens qui l’a mise en danger. Elle a été surprise de nos commentaires. Je pense qu’elle a compris, peut-être un peu trop tard, ce qu’était vraiment une évaluation. Mais ce n’est pas ce qui est important... Ce qui l’est, c’est la manière dont elle va réagir à nos commentaires. Maintenant, il faut qu’elle travaille! C’est ça la job, c’est ça le défi! Je sais qu’elle va le faire.»

Gaelle Khoueiry-Jaber: Modifier sa perception du rôle d'une chanteuse

«Ce que Gaelle doit apprendre cette semaine, c’est que le public, tout comme les gens qui enseignent, ne sont pas des obstacles. Ces personnes ne sont pas contre elle, elles ont plutôt envie d’être avec elle. Il faut qu’elle travaille sa perception du rôle d’une chanteuse. Elle est à l’opposé de Jérémy, qui a une grande expérience, puisqu’elle a beaucoup moins chanté devant un public. Quand on a l’impression, comme elle, que chanter est un combat, on a bien plus tendance à se fermer qu’à s’ouvrir aux autres et à aller les chercher comme alliés. Elle interprétait Dernière danse, qui est une pièce fascinante pour raconter la difficulté d’être immigrant dans un pays qui, malgré toutes les générations passées avant soi, ne nous respecte pas. Elle a interprété cette chanson strictement avec sa douleur personnelle.»

Jérémy Plante: Mettre son assurance de côté

«Jérémy a beaucoup d’expérience, mais il a chanté La guitare de Jérémie comme quelqu’un qui l’a chantée mille fois. Dans son cas, le problème, ce n’est pas l’innocence ou la naïveté, c’est le trop-plein d’assurance. Il pensait que ce serait facile parce qu’il la connaissait par cœur, mais il devait passer de “Je joue de la musique de fond” à “Je joue pour que les gens m’écoutent et qu’ils comprennent ce que je raconte”. En réalité, Jérémy a beaucoup d’expérience en public, mais pas tellement d’expérience quand le monde l’écoute. Quand j’étais un jeune instrumentiste, je faisais beaucoup de soirées corporatives dans des salles et des restaurants. À un moment donné, j’en suis venu à penser moi aussi que c’était normal que les gens m’écoutent d’une oreille en mangeant. Mais la journée où tu as toute l’attention du public, comme c’était le cas pour Jérémy durant son évaluation, il ne faut pas que tu oublies que tu as quelque chose à lui transmettre.»

Ne manquez pas leur prestation lors du prochain Variété ce dimanche à 19 h, à TVA et TVA+.

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