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L'article provient de TVA Sports
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«S’ils veulent, je peux jouer en attaque» - Montembeault

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-04-03T20:37:45Z
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«Je n’ai jamais vu ça. C’est fou. On n’avait même pas un alignement complet, ce matin, à l’entraînement. S’ils veulent, je peux jouer en attaque.»

Samuel Montembeault rigole, mais il reconnaît que la situation est pour le moins particulière. L’hécatombe qui s’abat sur le Canadien est sans commune mesure.

Selon le site mangameslost.com, qui recense le nombre de matchs ratés de chaque formation en raison des blessures, le Tricolore mène largement la LNH avec 670 matchs ratés. À titre comparatif, les Maple Leafs pointent au deuxième rang avec 532 matchs ratés. Un écart remarquable.

Pas une semaine ne s’est passée cette saison sans qu’il y ait un nouvel inscrit sur la liste des blessés. En fait, le nombre d’éclopés est si nombreux que Brendan Gallagher faisait remarquer, il y a quelques jours, qu’il n’y a pas assez de sièges sur la passerelle pour tous les accueillir.

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C’est à croire qu’une malédiction s’est abattue sur l’équipe.

«Il doit y avoir quelqu’un, chez lui, qui pique une poupée vaudou avec des aiguilles», a lancé Montembeault.

«Si c’est le cas, il faudra trouver cette personne avant la prochaine saison», a rétorqué Joel Edmundson, qui a lui-même raté 21 rencontres en raison des blessures.

Le personnel médical en faute?

En effet, car, aussi surprenant que cela puisse paraître, avec cinq matchs à disputer à la saison, la troupe de Martin St-Louis surpassera fort possiblement les 731 joutes ratées de la saison dernière. 

Faire pire qu’un hiver où la COVID-19 a décimé les rangs de l’équipe à un point tel qu’on a dû avoir recours aux services de Cameron Hillis, un attaquant qui avait amorcé la saison avec les Lions de Trois-Rivières dans la ECHL, il faut le faire!

«C’est de la malchance, a estimé Edmundson. Il n’y a pas de raison précise. C’est une année comme ça.»

La réponse à l’énigme est-elle aussi simple? Disons qu’il est permis d’en douter. 

D’ailleurs, et ce n’est pas la première fois que le dossier se présente cette saison, il y aura assurément un examen à faire concernant le travail abattu par le personnel médical du Canadien.

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La malchance ne peut expliquer à elle seule que neuf joueurs aient dû faire une croix sur la fin de la saison. Et ça n’inclut pas Carey Price et Paul Byron, qui n’ont disputé aucun match en 2022-2023.

«On va assurément essayer d’obtenir des réponses à la fin de l’année pour voir ce qu’on peut faire de mieux, a indiqué Martin St-Louis. Ce sont des discussions qu’il faudra avoir.»

Suzuki, l’antithèse

Il y a les abonnées de l’infirmerie et, à l’autre bout du spectre, il y a Nick Suzuki. Le capitaine du Canadien est le seul à avoir disputé les 77 matchs de l’équipe (Johnathan Kovacevic arrive deuxième avec 72).

D’ailleurs, il est l’homme de fer du camp montréalais avec 286 rencontres consécutives, la quatrième plus longue séquence active dans le circuit Bettman.

Voilà qui est tout de même fascinant considérant que Suzuki joue en moyenne 21 min 12 s par match, la sixième moyenne la plus élevée parmi les attaquants de la LNH.

«Il m’est déjà arrivé d’être blessé, mais ce n’était rien qui pouvait me garder à l’écart», a souligné l’attaquant de 23 ans.

«Tu dois prendre soin de ton corps tous les jours. Je pense que je fais un meilleur travail à ce niveau à mesure que les années passent, a-t-il ajouté. C’est à chaque joueur que revient la responsabilité de bien se préparer avant les matchs et les entraînements.»

Y aurait-il une carence sur ce plan chez les coéquipiers de Suzuki? On tient peut-être un élément de réponse.

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