Résurgence d’un rare syndrome lié à la COVID chez les enfants
TVA Nouvelles d'après CNN
Les scientifiques n’arrivent pas à l’expliquer encore, mais constatent une montée importante de cas du syndrome inflammatoire multisystémique de l'enfant aux États-Unis, un trouble associé à la COVID-19.
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Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) les cas de ce syndrome ont augmenté de 12% depuis la fin du mois d’août.
Les médecins des hôpitaux pédiatriques partout aux États-Unis disent traiter plus de cas que jamais auparavant, alors que cette maladie est considérée comme rare, indique CNN.
«Nous avons eu une pause de ces cas au cours de l’été. En automne, nous avons des cas occasionnels ici et là, mais au cours des trois à quatre semaines, nous avons vu une hausse, et je crois que ça va continuer», a fait savoir la Dre Amy Edwards, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital UH Rainbow Babies & Children's Hospital de Cleveland.
Selon les CDC, 5 217 cas ont été enregistrés en date du 4 octobre, et 46 enfants en étaient décédés. Il s’agit d’une augmentation de 12% de la mortalité associée à cette maladie par rapport au mois précédent et l’une des plus fortes augmentations cette année.
Dans l'ensemble, les enfants sont beaucoup moins susceptibles que les adultes d'être hospitalisés ou de mourir de COVID-19.
Plus de 5,9 millions d'enfants ont été diagnostiqués avec la COVID-19 aux États-Unis.
Les cas de syndrome inflammatoire multisystémique ne représentent qu'une infime fraction – bien moins de 1% – de tous les cas de COVID chez les enfants.
Maladie mystérieuse
Les médecins ne savent pas avec certitude ce qui cause ce syndrome. Souvent, les enfants vont contracter la COVID en premier, mais ce n’est pas toujours le cas.
Les CDC conseillent aux parents ou aux soignants de contacter immédiatement un médecin si un enfant a de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs au cou, des éruptions cutanées, les yeux rouges, ou de la fatigue.
Les enfants qui semblent les plus vulnérables semblent partager des caractéristiques démographiques similaires.
La plupart des cas signalés concernaient des enfants et des adolescents entre 5 et 13 ans, avec un âge moyen d'environ 9 ans. Plus de la moitié, 59 % étaient de sexe masculin, et en plus forte proportion des gens de couleurs.
61% des cas signalés aux États-Unis concernaient des enfants latinos ou noirs non hispaniques.
Les médecins soutiennent que le vaccin demeure très important parce qu’il peut aider à protéger les personnes vulnérables, dont les enfants qui ne peuvent être vaccinés.