Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Quoi faire avec Cole Caufield?

Partager

TVA Sports

2021-12-17T00:11:38Z
Partager

Devrait-on envoyer Cole Caufield à Laval pour terminer la saison, ou le garder avec le CH?

La question a été posée aux journalistes Nicolas Cloutier et Anthony Martineau, jeudi, lors de l’émission «JiC». 

Voyez le segment complet en vidéo principale.

Martineau a été le premier à se prononcer. Pour lui, Laval est, et de loin, la meilleure option. 

«Il n’a qu’un petit but en 22 matchs! Je sais qu’on a bien aimé ce qu’on a vu de lui sur l’avantage numérique mardi contre les Penguins, mais un match de hockey, c’est majoritairement à cinq contre cinq que ça se joue. Cette saison, à égalité numérique, Caufield est retombé dans ses mauvaises habitudes. Il se tient loin de l’action et attend la passe parfaite le long de la rampe en espérant pouvoir marquer d’un tir sur réception. 

«Et pourquoi fait-il ça? Ce n’est certainement pas parce qu’il a oublié comment jouer au hockey! Ce n’est qu’en raison d’un manque de confiance. Et comment doit-on s’y prendre avec un marqueur qui tourne en rond et ne marque plus? En l’envoyant à Laval et en lui permettant de retrouver ses repères! On a tellement bousillé de choix de premier tour en essayant de les pousser vers la gloire trop rapidement. Qu’a-t-on à perdre à envoyer le jeune à Laval?»

Publicité
Photo d'archives, Martin Chevalier
Photo d'archives, Martin Chevalier

Nicolas Cloutier, lui, penchait pour une méthode un peu plus douce : la patience pour le moment et une réévaluation dans quelques semaines.

«Sans être en désaccord avec Anthony, j’ai une position plus nuancée. On vient tout juste de jumeler Mike Hoffman et Cole Caufield sur la première vague de l’avantage numérique. On réclamait ça depuis un bout de temps et dans un petit échantillon, j’ai aimé ce que j’ai vu. Je pense que tant que Caufield peut être le chef de file de l’avantage numérique, ce n’est pas vraiment le temps de l’envoyer à Laval. 

«Il y a plusieurs blessés, actuellement. Mais quand ces gars-là reviendront, si Caufield n’a toujours pas trouvé son erre d’aller, il faudra réévaluer la situation. Mais actuellement, les conditions sont réunies pour qu’il ait un grand rôle et retrouve cette fameuse confiance.»

Trop passif à cinq contre cinq? 

Anthony Martineau a alors relancé la discussion, ramenant sur la table le rendement de Caufield à égalité numérique.

«Ça fait 22 matchs qu’on espère qu’il retrouve sa touche! Sincèrement, qu’est-ce que le CH a à gagner à faire jouer Caufield sur l’avantage numérique? La saison est déjà à l’eau. Pour ma part, il bénéficierait de meilleures dispositions à Laval dans une ligue où il aurait un peu plus de temps pour peaufiner son jeu à cinq contre cinq. On parle d’avantage numérique depuis tantôt, mais je me répète : un match de hockey se joue majoritairement à cinq contre cinq et dans ces circonstances-là, Caufield est loin d’être à point.»

Cloutier a, à ce moment, affiché son désaccord de façon plutôt claire. 

«Je ne déteste pas son jeu à cinq contre cinq, moi. Oui, il fait des revirements et ce n’est pas parfait, mais je vois un effort et je vois une progression.»

«Il y a un effort, oui. Mais il se tient encore trop loin de la rondelle, selon moi», a conclu Martineau. 

Publicité
Publicité

Sur le même sujet