Quelles répercussions pour les enfants au cœur des manifestations du «convoi de la liberté»?
TVA Nouvelles
La présence d’enfants aux manifestations du «convoi de la liberté» inquiète et suscite de nombreuses interrogations.
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La police a avancé qu'une centaine d'enfants seraient, avec leurs parents, parmi les manifestants à Ottawa.
À Windsor, des manifestants ont demandé à des enfants sur place de faire un bouclier contre une intervention de la police.
Ces actions risquent de les marquer à l'encre indélébile, selon une psychologue.
«Ca amène une perception négative des institutions, dans des familles où les parents croient plus à des théories du complot, des choses comme ça. Ça leur donne une perception qui peut générer des idées anxiogènes à long terme», explique la psychologue Nadia Gagnier.
Le fait de rester sur les lieux, alors que la manifestation est illégale, peut aussi nuire à leurs comportements à long terme, selon elle.
«C'est correct d'exprimer un désaccord, mais là, des enfants voient des façons de manifester un désaccord qui sont peut-être dans l'illégalité, faites avec une certaine forme d'agressivité, aussi, ou d'insultes, ou d'injures», affirme Mme Gagnier.
La société de l'aide à l'enfance d'Ottawa, l'équivalent de la DPJ au Québec, mentionne qu'elle a le devoir d'enquêter chaque fois qu'il y a des allégations d'abus ou de négligence qui suggèrent qu'un enfant ou un jeune peut avoir besoin de protection.
Mais au bout du compte, après une année scolaire perturbée par la pandémie, les enfants auraient dû rester à la maison, pense la docteure Gagnier.
«Le risque de tension est quand même plus important que s'ils étaient restés à la maison. Le risque d'être témoins d'affrontements aussi», soutient-elle.
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