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L'article provient de TVA Sports
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Quel avenir pour Price?

Photo d'archives Martin Chevalier
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2021-12-09T14:33:26Z
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Au cours du week-end, Le Journal a soumis l’hypothèse que, advenant que la direction choisisse la voie de la reconstruction, six joueurs détenant des contrats qui seront valides pour trois saisons et plus à la fin de la campagne pourraient changer d’adresse.

Avec son entente lui rapportant, en moyenne, 10,5 M$ par saison jusqu’au terme de la campagne 2025-2026, Price faisait partie des candidats à un déménagement. Sauf qu’il faudra que les hommes de hockey impliqués dans cette décision se lèvent de bonne heure pour parvenir à déplacer le contrat du gardien le mieux payé du circuit. 

Avant toute chose, le principal intéressé devra accepter de lever sa clause de non-mouvement. Bien qu’il l’ait fait en prévision du repêchage d’expansion du Kraken de Seattle, il ne le fera pas pour n’importe quelle destination.

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À 34 ans, il ne voudra assurément pas se retrouver au sein d’une formation qui repart à zéro. Son rêve de remporter la coupe Stanley s’en trouve assurément grandi depuis qu’il est passé à trois victoires d’y parvenir, l’été dernier.

À moins que l’attrait d’évoluer à Vancouver, dans sa Colombie-Britannique natale, puisse compenser. Encore faudra-t-il que le prochain directeur général des Canucks parvienne à libérer de l’espace sous le plafond salarial.

Ça peut être possible s’il croit que Thatcher Demko (5 M$ par saison) n’est pas le gardien qui mènera son équipe à la Terre promise. Et il faudra voir quelle somme sera réservée à Brock Boeser, dont le contrat de 5 875 M$ viendra à échéance au terme de la campagne.

Edmonton : Pour un mauvais contrat 

À Edmonton, la question du gardien doit trotter dans la tête de Ken Holland sur une base quotidienne. Pas certain que Mikko Koskinen, avec sa moyenne de buts alloués de 3,04 et son taux d’efficacité de ,907, soit l’homme de la situation.

Miser sur un gardien capable de garder le fort soir après soir, c’est à peu près le seul élément important qui leur manque.

Le problème, c’est que les Oilers sont accotés au plafond. Holland devra faire preuve d’ingéniosité pour créer l’espace nécessaire pour accueillir le gardien d’Anahim Lake.

De ce côté, Jeff Gorton et le directeur général à être nommé (ou les deux) pourront l’aider en conservant une partie du salaire de Price. Il faudrait aussi qu’il le soulage d’un mauvais contrat... et possiblement de Koskinen. Ce dernier possède toutefois une clause de non-échange de 15 équipes.

Colorado : Priorité MacKinnon 

L’Avalanche pourrait être également intéressée à Price. De retour, mercredi, après une semaine sur la touche, Darcy Kuemper ne connaît pas la saison qu’on espérait le voir offrir en faisant son acquisition, en provenance de l’Arizona, l’été dernier.

Derrière lui, Pavel Francouz est absent depuis le début de la saison. Jonas Johansson n’a rien d’un gardien de la LNH, alors que Justus Annunen, âgé de 21 ans, aura besoin de quelques saisons pour s’épanouir.

Encore une fois, le salaire de Price posera problème lors des discussions, si discussions il y a.

L’Avalanche devra offrir une nouvelle entente à Nathan MacKinnon au terme de la saison 2022-2023. Le Néo-Écossais ne touchera certainement pas moins que les 6,3 M$ qu’il gagne, annuellement en moyenne, depuis la saison 2016-2017.

Joe Sakic devra également garder en tête qu’il doit soumettre des offres aux jeunes Bowen Byram et Alex Newhook dont les contrats de recrues viendront à échéance en même temps que l’entente de MacKinnon.

Non, le contrat de Price ne sera pas facile à bouger. Devant autant de complexité, il pourrait bien porter l’uniforme du Canadien pour encore quelques saisons.

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